Un dispositif qui a fait ses preuves dans la Boucle. Les bornes lisent les plaques d’immatriculation. Si le véhicule a été enregistré préalablement par son propriétaire, la borne s’abaisse automatiquement dans le périmètre autorisé. L’enregistrement se fait auprès de la Direction Sécurité et Tranquillité publique de la Ville de Besançon, sur présentation d’un justificatif de domicile (ou extrait Kbis pour les professionnels) et de la carte grise du véhicule. Pour les besoins d’accès ponctuels (en particulier les visites des infirmières libérales ou de professionnels de santé), un interphone permet de demander l’ouverture des bornes en fonction des situations, tous les jours 24h/24 et 7 jours/7.
Les clients des commerces du quartier peuvent éventuellement accéder au quartier en voiture, pour les personnes à mobilité réduite ou pour l’emport de produits lourds ou encombrants.
Six bornes sont installées dans le quartier Battant
Ces bornes délimitent trois zones de circulation : Arènes – Marulaz – Madeleine ; Richebourg – Frères Mercier ; Battant – Quai de Strasbourg. Elles sont installées rue d’Arènes, rue Léon Deubel, rue Richebourg, le haut de la rue Battant, Quai de Strasbourg et rue de la Madeleine. S’y ajoutent des barrières automatiques implantées sur les voies du tram sur le quai Vieil-Picard.
Mieux intégrer le quartier Battant au centre-ville
« Comme pour les bornes installées dans la Boucle qui avaient suscité une opposition de certains commerçants, les professionnels du quartier Battant verront rapidement les effets positifs de cette mesure » a rassuré Benoît Cypriani, l’adjoint à la sécurité et la tranquillité. Le but est d’avoir un quartier plus calme, plus sûr, plus tranquille et apaisé et que le pont Battant devienne la passerelle naturelle d’une Boucle élargie.
Pour que l’ensemble de la Boucle, désormais piétonnisée, soit véritablement sûre, il conviendra de sanctionner le mauvais usage des modes doux (vélos, trottinettes…) notamment l’usage du téléphone en circulant à vélo…parfois par certains élus ! Réduire la place de la voiture pour redonner de la place aux autres modes de transport, pourquoi pas, à condition de ne pas remplacer un rodéo en voiture par des rodéos à vélo.
