Baume-les-Dames. Lucas Rahon présente sa première pièce de théâtre

Le 16 mai prochain à 20h30, le bisontin Lucas Rahon présente sa première pièce de théâtre au CARÉ de Baume-les-Dames, intitulée « Lepère : Combat(s) choisi(s) ». Un spectacle explorant la construction de l’identité lors de l'adolescence à travers différentes figures masculines.

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Lucas Rahon présente sa première pièce de théâtre.
Crédit : Chloé Signes

Acteur et comédien d’origine bisontine, Lucas Rahon présente sa première pièce de théâtre au CARÉ (Centre d’Affaires, de Rencontres et d’Événements) de Baume-les-Dames le 16 mai prochain à 20h30. Lucas Rahon crée ses propres pièces avec la compagnie « Mordre ta joue », co-fondée aux côtés de la comédienne Solène Petit, originaire du Jura.

Installés dans l’Aisne, en Hauts-de-France, ils ne joueront en Franche-Comté qu’une seule fois. « Cela nous tenait particulièrement à cœur de venir jouer ici. De plus, j’ai de la famille à Baume-les-Dames », confie Lucas Rahon. Ils présenteront leur pièce intitulée : « Lepère : Combat(s) choisi(s) », le témoignage de la jeunesse de l’acteur, au cours de laquelle son identité s’est construite à travers le modèle de figures populaires.

Dans ce spectacle très personnel, il retrace son parcours et ses racines franc-comtoises entre ses études au lycée hôtelier de Poligny, au DEUST théâtre de Besançon, ou encore l’enfance de son père dans le Jura.

Les « Lepère » comme modèle de contre-éducation 

À l’heure où l’on interroge de plus en plus la notion d’identité, « Lepère : Combat(s) choisi(s)«  propose un témoignage intime sur ce processus de construction. Le personnage principal, « Le Fils », traverse son adolescence en dialoguant avec ses idoles de jeunesse, ceux qu’il nomme les « LePère ». Maître de la transformation et de l’incarnation théâtrale, David Bowie est le point de départ et le fil rouge du spectacle « Adolescent, il m’a complètement fasciné, j’avais l’impression qu’il résonnait en moi », déclare Lucas Rahon qui est également performeur Drag Queen depuis 6 ans sous le nom de « Error 404 ».Une facette que l’on retrouve également sur scène.