Législatives 2024 : maire de Saône, Benoît Vuillemin est candidat Renaissance dans la 2ème circonscription

C’est donc le Maire de Saône et vice-président de Grand Besançon Métropole en charge de l’attractivité qui prend le relais d’Eric Alauzet qui a décidé de jeter l’éponge après 3 mandats de député du Doubs.

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Benoît Vuillemin entend bien mettre en avant cet ancrage local. « Je suis né sur la circonscription, j’y ai vécu 50 ans, y ai fait ma scolarité. J’y ai travaillé et développé des entreprises et je suis maire de Saône et vice-président de GBM ».

« Je suis le seul candidat qui connaît véritablement la circonscription »

Benoît Vuillemin assume de porter les couleurs de la majorité présidentielle : « la suppression de la taxe d’habitation cela a été un gain pour le pouvoir d’achat, la réforme des retraites va permettre de préserver notre modèle social…nous le devons à l’énergie et au travail du Président de la République ».

Le Maire de Saône insiste vouloir travailler pour les habitants de la circonscription

« Je ne suis pas là pour défendre un bilan et me retourner sur le passé. Toute ma vie et mon engagement politique a toujours été tourné vers l’avenir. Si je suis élu député, je vais retranscrire à l’Assemblée ce que j’aurais entendu sur le terrain pendant cette trop courte campagne. Je me fous de ce qui a été fait ou pas fait. Les gens sont inquiets pour leur pouvoir d’achat, pour trouver un logement décent et abordable. Ils ont peur de ne plus pouvoir se déplacer et même partir en vacances. Ils ont surtout peur de ne plus pouvoir travailler ».

« Je suis prêt à débattre avec Dominique Voynet »

Benoît Vuillemin s’inquiète d’une alliance de gauche très hétéroclite et partisane. « Le combat ne va pas être simple face à Dominique Voynet. J’aurais des questions à lui poser sur la loi ZAN, sur le contournement de Besançon et de Pontarlier, sur l’optimisation foncière pour développer les zones d’activité économiques du territoire ». Le Maire de Saône insiste sur le parachutage d’une écologiste, passée par la mairie de Montreuil en région parisienne et qui soutient le retour de la retraite à 60 ans et l’idée de « piquer dans l’épargne des français » pour financer des mesures sociales absurdes. Quant au Rassemblement National, Eric Fusis (déjà candidat dans la même circonscription en 2022) va faire campagne en surfant sur les résultats des élections européennes.

« Les Républicains ont une grande responsabilité »

« La décision d’Annie Genevard d’investir Daniel Roy au nom des Républicains, face à ma candidature, pourrait avoir pour conséquence un duel entre l’extrême-gauche et l’extrême-droite, ça dessert la démocratie…le LR s’auto-suicide ».

« Je suis là pour me battre et gagner »

« Avec ma suppléante Agnès Martin, élue d’opposition à la Mairie de Besançon, nous n’irons pas dans des querelles de personnes mais dans l’intérêt des habitants de la circonscription et celui du centre et de la droite ». Benoît Vuillemin insiste sur les leçons tirées du scrutin des élections européennes. Après de nombreuses discussions avec Éric Alauzet « il semblait que ma candidature était plus pertinente, Éric a donc décidé de ne pas se représenter ».

Chaos économique ou chaos social

« En cas de victoire de l’extrême-gauche, ce sera le chaos économique. La France sera dégradée, ce seront les plus pauvres qui en subiront les conséquences. En cas de victoire de l’extrême-droite, ce sera le chaos social à quelques jours des départs en vacances et des Jeux Olympiques. Si je fais de la politique, c’est pour agir, sans forcément plaire à tout le monde…sinon j’aurais fait chanteur ou influenceur ! »