Dans un contexte d’attaques terroristes, son dévouement avait ému le pays. Son visage s’était retrouvé dans tous les médias. Né en 1973 dans l’Essonne, Arnaud Beltrame décéda peu après l’attaque terroriste dans un supermarché de Trèbes le 23 mars 2018.
Un exemple d’engagement
Ce jour-là, « le meurtrier avait abattu quatre personnes avant d’égorger Arnaud Beltrame, colonel de gendarmerie, qui s’est volontairement substitué à un otage », explique la ville de Besançon. Avec courage, il avait essayé de désarmer le terroriste, tout en avertissant les forces d’intervention. Gravement blessé, il mourut à Carcassonne le 24 mars.
Des hommages arrivèrent ensuite de partout. Des responsables politiques de l’ensemble de la planète saluèrent son courage. Aujourd’hui, des centaines de lieux portent le nom d’Arnaud Beltrame. Dans ce mouvement, Anne Vignot, maire de Besançon, souhaite également saluer cet héros républicain. « Arnaud Beltrame est un exemple de l’engagement des hommes et des femmes dans nos forces républicaines de sécurité », confie la ville. La rue sera dans le projet Grette – Polygone. Affaire à suivre…
Une annonce qui intervient alors que sept personnes viennent d’être jugées pour les attentats de Trèbes et Carcassonne, où des peines de prison ont été prononcées.
