Connaissiez-vous Besançon avant ce congrès, notamment avec le Centre de linguistique appliquée (CLA) ?

Je suis professeur de français langue étrangère (FLE) dans une université en agronomie au Mexique. Je viens de l’Universidad Autónoma Chapingo. Je ne connaissais pas Besançon. C’est la première fois que je viens ici ! Tous les quatre ans, il y a le Congrès mondial des professeurs de FLE. Le premier dont j’ai entendu parler était celui de Liège (Belgique/2016), puis celui de Nabeul (Tunisie/2021). À partir de ce moment-là, je me suis dit que je voulais participer à un congrès. J’ai attendu… et il a été dévoilé que le prochain congrès serait à Besançon et que le sujet principal serait les utopies, qui sont reliées à Victor Hugo. C’est pour cela qu’on se retrouve aujourd’hui dans cette ville !


Qu’est-ce que vous avez le plus apprécié à Besançon ? Et le moins ?

La nature qui entoure la ville de Besançon m’a impressionné. En arrivant, je suis monté à la Citadelle où il y a une vue magnifique depuis la colline. Pour les choses que j’ai le moins aimé… pas grand-chose pour l’instant… peut-être pour les déplacements. Il faut attendre pour se déplacer d’un point à un autre. Je peux le comprendre aussi, c’est une ville à taille humaine, où il n’y a pas beaucoup de population. En tant que congressiste, j’avais envie de bouger partout, de profiter de chaque instant… et le fait d’attendre, j’avais l’impression de perdre du temps ! Je logeais à La Bouloie.

Pourriez-vous nous décrire le déroulement d’une de vos journées dans ce congrès. Quel est le but de ce congrès international, pour lequel vous avez fait une communication ?

Le but est de rassembler tous les profs de français langue étrangère dans un milieu francophone et d’échanger sur tout ce qu’on fait dans nos cours de FLE niveau didactique, linguistique, recherche et projet. Ça permet de s’enrichir et de nourrir nos pratiques comme enseignant. De retour dans nos pays d’origine, on peut mettre en place de nouvelles méthodes. Le matin, il y a des conférences. Ensuite, il y a des ateliers où on met en pratique ce que le prof donne comme idée pour les cours. Dans mon cas, je m’intéresse à la correction phonétique.

Justement, sur quoi travaillez-vous ?

Je fais un master FLE et ma recherche porte sur la phonétique corrective. En tant qu’hispanophone, on a du mal à prononcer des phonèmes qui existent en français, et non en espagnol. Je travaille sur les voyelles nasales où on fait passer l’air par la bouche et par le nez (comme : on, bien…). Je veux mettre en pratique la méthode verbo-tonale auprès des étudiants hispanophones pour la correction phonétique des voyelles nasales.