Depuis le 23 mai depuis 2017, la France rend hommage aux victimes de l’esclavage colonial. Une date faisant écho à la marche du 23 mai 1998 à Paris, qui a amené à faire reconnaître l’esclavage comme crime contre l’humanité. Une cérémonie commémorative s’est tenue place Granvelle à Besançon, en présence des autorités militaires et politiques locales. Il y figurait notamment Jennifer Roussel, directrice du cabinet du préfet du Doubs, Anne Vignot (maire de Besançon), Dominique Voynet (députée du Doubs), Jacques Grosperrin (sénateur du Doubs) ou encore Nathalie Albert-Moretti (rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté). Un temps de commémoration se déroulant devant la statue de Victor Hugo chaque année depuis 2021 : « Parce qu’il incarne ce qu’est Besançon, une ville qui a toujours lutté pour la justice sociale », déclare la maire de Besançon Anne Vignot.
Une vingtaine de lycéens diplômés
Deux classes des lycées Ledoux et Pasteur de Besançon, ont été mis à l’honneur pour leur participation au concours « la flamme de l’égalité ». Concours scolaire national existant depuis 10 ans, il portait cette année sur le thème : « Résister à l’esclavage : survivre, s’opposer, se révolter ». En groupe, les élèves devaient produire un travail dans un format libre : « Ils en étaient très contents, ça laisse place à leur créativité », souligne Nathalie Albert-Moretti, rectrice de la région. Par exemple, les élèves en classe de première ERA (étude et réalisation d’agencement) au lycée Ledoux ont travaillé sur une fiction avec l’aide de leur professeur d’histoire Julien Lagalice.
Pour clore la cérémonie, les élèves du lycée Louis Pasteur ont lu un extrait du texte de Victor Schoelcher, « Des colonies françaises : abolition immédiate de l’esclavage », publié en 1842. Les diplômes ont ensuite été remis à la vingtaine d’élèves présents sur place, avant de faire retentir la Marseillaise.