Besançon. La blanchisserie du Refuge aura bientôt son nouveau site

La blanchisserie du Refuge disposera de nouveaux locaux, au 94 rue de Vesoul, afin d’aider les personnes en difficulté à retrouver le chemin de l’emploi. Ce vendredi 29 août a marqué le coup d'envoi des travaux.

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Ce vendredi 29 août, les membres de l'association ainsi que les élus locaux ont dévoilé le panneau de chantier de la future blanchisserie du Refuge / © Hippolyte Sanseigne

Au 94 rue de Vesoul à Besançon, l’ancien site Aldi laissé à l’abandon va bientôt retrouver une fonction avec la construction de la nouvelle blanchisserie du Refuge. Ce vendredi 29 août, l’association Jean-Eudes a marqué ce nouveau départ aux côtés de nombreux élus locaux. Parmi eux figuraient la maire de Besançon Anne Vignot (EELV), plusieurs élus de la ville et du département, le député Laurent Croizier (Modem), ainsi que l’ancienne présidente de région Marie-Guite Dufay. Les politiques ont multiplié les éloges à l’égard de l’association : « Vos actions nous rendent fiers, vous êtes un phare du social à Besançon », complimente Anne Vignot.

Des locaux plus spacieux

Installé depuis 2008 au 101 rue de Vesoul, l’association va désormais devenir propriétaire de son nouveau site. « En étant côté route, nous gagnerons en visibilité. Mais l’essentiel reste d’améliorer le confort de travail de nos salariés », souligne Marie Patton, directrice de la blanchisserie. Le budget de construction s’élève à près de 3,5 millions d’euros, avec un soutien des collectivités estimé entre 1,6 et 1,8 millions d’euros. Le futur bâtiment se veut exemplaire sur le plan environnemental : récupération de chaleur, gestion durable de l’eau, utilisation de matériaux recyclés ou biosourcés, et désimperméabilisations des sols. Les travaux devraient durer un an : « Nous ne cherchons pas à grandir à tout prix. Mais les locaux plus grands nous permettront, à terme, d’accueillir davantage de salariés », souligne la directrice.

Réinsérer les employés en société

L’association emploie 92 personnes, dont 75 femmes et 17 hommes. Depuis sa création en 1986, sa mission reste la même : offrir une seconde chance à des personnes en difficulté sociale ou professionnelle grâce à l’emploi. La majorité des employés viennent de quartiers populaires bisontins et possèdent un niveau de qualification inférieur au CAP. L’association s’articule autour de quatre pôles : blanchisserie, pressing, livraison et couture. « On accompagne également les salariés dans leurs démarches administratives », confie Marie Patton. L’association affirme : plus d’une personne sur deux retrouve un emploi ou accède à une qualification.