S’inscrivant dans la continuité de « Besançon agit pour le climat », la campagne « Besançon agit pour ses habitants » permet au début de chaque mois d’expliquer les politiques en faveur des habitants menées à Besançon. Pour le mois de mai, il s’agit donc de l’épisode 5 de l’année, consacré à des actions menées pour lutter contre la grande pauvreté.

 

Augmenter le nombre de repas distribués

Et pour ce faire, la ville augmente le nombre de repas distribués pour les personnes SDF pendant l’été. « La boutique [de] Jeanne Antide assurait jusqu’alors dans des locaux mis à disposition de la ville de Besançon en lien avec le CCAS, la restauration du midi des personnes en grande précarité 5 jours sur 7, hors jours fériés. Ces repas sont confectionnés par les cuisines de la Résidence Autonomie du Marulaz », note le communiqué de presse de la ville. Ainsi, en 2021, c’est près de 12 924 repas qui furent servis aux personnes sans domicile fixe.

« Depuis le 16 mars dernier, la ville de Besançon via le CCAS a décidé de soutenir la boutique [de] Jeanne Antide pour qu’elle puisse augmenter les plages de restauration et offrir aux personnes sans domicile fixe, une restauration le midi 7 jours sur 7 tout au long de l’année, sans interruption. Ce sont environ 30 repas servis chaque samedi et dimanche », poursuit le service communication.

« Je trouve qu’on doit au moins faire cet effort-là de les nourrir », Philippe Cremer.

Moins d’une centaine à Besançon

« La boutique de Jeanne Antide est le restaurant social où des SDF ou des gens en grande précarité peuvent aller manger. J’ai découvert que le week-end, à partir du 31 mars, c’est-à-dire en période estivale, ils n’avaient plus le droit de manger. Maintenant, ils ont au moins un repas chaud à disposition tous les midis.

J’étais dimanche avec Madame la maire à la boutique de Jeanne Antide et il y avait 20 personnes qui sont venues manger. 20 personnes viennent manger, ça veut dire que d’habitude, ils ne mangent pas. Je trouve qu’on doit au moins faire cet effort-là de les nourrir », dévoile Philippe Cremer, conseiller municipal s’occupant de la délégation d’accueil des sans-abris et accompagnement des migrants, ainsi qu’administrateur du CCAS. Plus globalement, la ville cherche aussi à accompagner les SDF vers un logement.

Bien qu’il soit compliqué de connaître le nombre de SDF, notre pays en abriterait environ 300 000. D’après Philippe Cremer, il y en aurait moins d’une centaine à Besançon. Ce qui l’inquiète beaucoup est l’augmentation du nombre de jeunes à la rue ces derniers temps.

 

Une action utile et socialement responsable qui permet assurément de venir davantage en aide à ceux ne possédant pas un domicile fixe, en leur donnant au moins de quoi se nourrir tous les jours.