Besançon. L’ancien site « VNF » accueillera des archives en 2026

L’ancien site « VNF », aux Prés-de-Vaux, devrait accueillir dans quelques années les archives municipales et communautaires. Petit point sur l’avancée du projet avec Annaïck Chauvet, adjointe en charge des bâtiments et des moyens techniques de la ville.

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Annaïck Chauvet dans les locaux à rénover. Crédit : Anthony Soares.

« Avant 1997, les archives étaient installées à la Citadelle, mais elles n’étaient pas vraiment dans de bonnes conditions de stockage. En 1997, il y a eu la mérule (champignon). Et du coup, il a fallu trouver assez rapidement un bâtiment assez grand en location. La ville a trouvé un bâtiment qui se trouve aux Près-de-Vaux », explique Annaïck Chauvet. La facture est toutefois salée : « 120 000 euros par an de location pour stocker les archives de l’agglomération et de la ville », indique l’élue.

L’intérieur des locaux des futures archives. Crédit : Anthony Soares.

Conserver des archives

Repéré en 2016, l’ancien site « VNF » (Voies navigables de France) situé aux Prés-de-Vaux répond aux besoins. Le bâtiment est grand. Par conséquent, il y a assez d’espace pour accueillir les 7 kilomètres linéaires de l’ensemble des collections (soit environ 1837 m2 de surface). Le tout, dans des conditions de conservation optimales.

Dans ce bâtiment, devraient être conservées les archives municipales (25% des surfaces) et communautaires (25% des surfaces). « La grande bibliothèque va se construire au centre-ville (sur le site de Saint-Jacques). Une partie des magasins vont être externalisés (35% des surfaces) », explique l’élue, avant de poursuivre ; « Il y aura un autre locataire qui sera l’atelier de couture et les réserves de costumes pour la scène nationale et le centre dramatique national de Besançon (15% des surfaces). Le but, c’est vraiment la conservation des archives, des costumes… »

 

Pour la fin 2026…

Le projet devrait s’achever à la fin de l’année 2026, pour un coût total, « toutes dépenses confondues, de plus de 3 millions d’euros », confie Annaïck Chauvet. Pour l’heure, il y aura un gros travail de remise en état des locaux (tags…).

Pour l’heure, il y aura un gros travail de remise en état des locaux (tags…). Crédit : Anthony Soares.

« Tout ce qui est archives patrimoniales, ça ne viendra pas ici ! Ce sera plutôt sécurisé dans la grande bibliothèque. On reprend juste les magasins d’archives qui sont loués. Ce sont des archives contemporaines (permis de construire, actes de la collectivité…) », détaille-t-elle. « Le bâtiment a été acheté par la ville. Et là, on va en revendre une partie à l’agglomération. Ce n’est pas encore validé. Côté ville, la vente doit passer au conseil municipal du 16 mai, et côté achat, au conseil d’agglomération le 23 mai », conclut l’adjointe référente. Affaire à suivre…