Le 22 septembre, jour de l’ouverture de la 59ème édition du Concours international de jeunes chefs d’orchestre, nous avons assisté à un 1er tour, à 20h00. Chacun des candidats devait diriger pendant environ 14 minutes et 30 secondes l’Orchestre Victor Hugo sur une œuvre devant un jury international présidé par le Danois Michael Schønwandt. Ce soir-là, cinq candidats passèrent sur Pulcinella, suite extraite du Ballet d’Igor Stravinsky. Les Francs-Comtois mélomanes étaient nombreux au rendez-vous. Mais ce ne fut pas un concert comme la finale du Concours à laquelle j’avais assisté en 2019. Pour ce 1er tour, les candidats s’arrêtaient souvent dans l’œuvre exécutée pour donner des indications à l’orchestre. Y assister me permit de mesurer l’intérêt d’un chef d’orchestre, car les différences étaient nombreuses entre l’interprétation du Colombien Sebastián Almánzar et celle de la Grecque Nefeli Chadouli (petit coup de cœur pour son travail d’ailleurs !). L’occasion aussi de voir de jeunes chefs d’orchestre aux horizons culturels divers. Tandis que l’un tremblait en levant la baguette, d’autres étaient parfaitement à l’aise. De manière générale, pour faire partie des 20 sélectionnés pour participer à ce Concours, il faut une bonne technique, des qualités humaines et idéalement être un artiste. Parmi ceux que nous avons écoutés, selon moi, le Chinois Yingzhi Zhang sortait du lot. Obtiendra-t-il le Grand Prix de direction 2025 ? Laissons le jury international le décider ce week-end !