Onze œuvres de Marion Chombart de Lauwe sont entrées cette année dans les collections du musée du Temps. Actuellement exposées, dix estampes et une œuvre sur métal traitent ainsi du passé industriel de Besançon avec l’usine Rhodiacéta (Prés-de-Vaux).
20 estampes, 32 œuvres sur métal
Comédienne pendant une dizaine d’années, Marion Chombart de Lauwe est une artiste accomplie, dont le souci du détail est remarquable. En 2018, elle découvrit par une amie que la Rhodiacéta vivait ses dernières heures. Aussitôt, elle se rendit à Besançon et l’associa dans son projet impulsé en 2011 intitulé « Dernières heures des bâtiments ». Auparavant, elle s’intéressa par exemple au château de Romainville.
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Récupérant des morceaux de métal provenant de « toboggans » de livraison, elle réalisa en parallèle sur place vingt dessins. De retour dans son atelier parisien, l’artiste fit des estampes et grava trente-deux œuvres sur métal. « Ce qu’elles représentent, ces œuvres, ce n’est pas vraiment une image du passé. Elles sont saisies dans un moment fragile », confie-t-elle. Une façon finalement de témoigner, par l’art contemporain, du passé industriel de Besançon et des réalités sociales qui y furent associées. L’occasion aussi de saisir la disparition et les mutations des lieux vers de nouveaux horizons. Un travail à découvrir au musée du Temps !