Besançon. Une conférence sur le Muséum d’histoire naturelle de Besançon

Le 27 mars, dans le cadre des Nocturnes de l’Histoire, Apolline Lefort, conservatrice chargée des collections d’histoire naturelle retracera le passé du Muséum situé à la Citadelle. De belles découvertes en perspective…

358
Dominant la capitale comtoise, la Citadelle est le site culturel le plus visité du Doubs, avec 284 378 visiteurs en 2022. Crédit : Anthony Soares.

Des plantes, des animaux, des fossiles… Le Muséum d’histoire naturelle de Besançon abrite une vraie diversité de petits trésors. Au total, les collections se chiffrent à plus d’un million de spécimens, conservés dans 7 réserves différentes. « On a un seul espace d’exposition permanente qui s’appelle le Naturalium et qui est la partie émergée de l’iceberg. On y présente 400 spécimens en 6 salles. Il a été rénové en 2017 avec un discours très actuel autour de la connaissance de la biodiversité, de ce qu’est la classification du vivant, etc », confie Apolline Lefort.

 

Retracer l’histoire du musée

Au cours de la conférence sur le Muséum d’histoire naturelle de Besançon, Apolline Lefort s’est donnée une mission. « Je vais essayer de retracer l’histoire de cet établissement muséal qui regroupait l’ensemble des collections, y compris peinture et archéologie à la fin du XVIIIe siècle. Le premier don pour un cabinet d’histoire naturelle date de 1793 », dévoile-t-elle.

« Le premier conservateur, de 1800 à 1840 par exemple, a beaucoup enrichi les collections en taxidermie, en squelettes, en plantes, en insectes… comme ce que l’on voit dans tous les muséums de France. Le plus célèbre est celui de Paris, dans le Jardin des Plantes, où l’on voit la galerie d’Anatomie comparée et la grande galerie de l’Évolution. Nous, on a tout ça à la Citadelle ! C’est un établissement qui a donc une histoire bien plus ancienne qu’au moment où il est arrivé à la Citadelle, au XXe siècle », poursuit l’intervenante.

Pour en apprendre plus sur le Muséum, rendez-vous le 27 mars, de 19h à 19h45 à l’hôtel de ville (52, Grande Rue à Besançon). Entrée libre.

 

Des objets peu communs à découvrir !

Le 13 avril, jusqu’en novembre, dans le cadre d’une exposition temporaire, des objets issus notamment du premier cabinet d’histoire naturelle seront présentés. Possibilité d’y découvrir par exemple une dent de narval, des mandibules de cachalot ou un requin. « Tout un tas d’objets qui nous emmènent vers des mondes imaginaires », conclut la conservatrice.