Doubs. Racing Besançon : réussir la passe de 3 pour confirmer la bonne dynamique

Surpris en Coupe de France par Morteau-Montlebon, le Racing Besançon a bien réagi en championnat en battant le SR Colmar (1-2). Avec un début de saison sur courant alternatif, l’entraîneur David Le Frapper espère que cette victoire sonnera comme un déclic pour son groupe.

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Aux côtés de son adjoint Eloge Enza-Yamissi, David Le Frapper, n'hésite pas à intégrer des jeunes du club au groupe A.

Ce week-end, plusieurs pelouses de Franche-Comté ont accueilli le 6e tour de Coupe de France. Pour le Racing Besançon, ce sera un match amical contre Belfort (N3), afin de garder le rythme. Brutalement éliminé par le FC Morteau-Montlebon, les aigles rouges se sont vites relevés en battant le SR Colmar dans un match crucial pour le maintien. Une victoire avec le contenu selon l’entraîneur David Le Frapper, qui tempère toutefois le début de saison. « Hormis cette prestation où l’équipe a été solide de bout en bout malgré la petite frayeur, ça ne répond pas totalement à mes attentes pour une deuxième saison en N2. En gardant 70% de l’effectif, on ne fait que du coup par coup, on n’est pas une équipe fiable. Trop d’erreurs de concentration, j’ai une bonne équipe, je sais qu’ils savent mieux faire. Il faut que l’on impacte notre championnat par beaucoup plus de constance dans le jeu. ».

« L’équipe a tellement envie de bien faire »

Une analyse qui masquerait presque ce début de série avec deux victoires consécutives dans un championnat où 4 points séparent le leader du premier relégable. David Le Frapper garde aussi en mémoire l’incroyable deuxième partie de saison, au printemps dernier, mais depuis la reprise, le Racing Besançon est redevenu fébrile à domicile. Quatre points en 3 matchs et une course après le score dans la majorité des rencontres. « On a un jeu très énergivore basé sur la possession et à la maison face à des équipes bien resserrées en défense, on s’expose aux contres, sans être à l’abri d’une erreur. L’équipe a tellement envie de bien faire qu’elle se désorganise parfois. Notre charge de travail ne se fait pas sur un samedi mais sur une saison entière et la différence se verra dans quelques semaines, j’en suis sûr. »

« Ces 5 descentes, c’est une bonne pression »

Un double défi se présente donc aux bisontins ce samedi 4 novembre avec la réception de Créteil : réaffirmer sa solidité au stade Léo Lagrange et réussir la passe de 3 victoires consécutives, histoire de se donner un peu d’air par rapport à la zone de relégation. « Ces cinq descentes pour 14 équipes, ça peut paraître cruel mais c’est une bonne pression. Elle permet de maintenir le groupe focus jusqu’à la dernière journée. », poursuit David Le Frapper qui se verrait bien sur le banc bisontin pour une (très) longue durée. « Hormis à Valenciennes où il y avait l’impératif du maintien, j’ai toujours pris une équipe à façonner et construire quelque chose avec. C’est le cas à Besançon et j’espère amener le club au niveau professionnel. Il y a une super base de travail ici et je sens un bon esprit. Les infrastructures ? Si elles étaient meilleures notre travail serait plus facile, maintenant, si l’on veut plus, c’est à nous de montrer qu’on le mérite, sur le terrain. »

 

M.S