ESBF : des vacances pour se recharger

La trêve internationale va permettre à l'ESBF de se reposer après une mauvaise série de résultats en championnat et en coupe d'Europe. L'enchainement des rencontres a fatigué les organismes mais la saison peut encore être sauvée.

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Sébastien Mizoule, l'entraîneur, a encore des cartes à jouer pour sauver la saison. Crédit : Yoan Jeudy Sosuite photographie

Aucune victoire en championnat depuis deux mois. La réalité est sévère mais le dernier bon résultat des bisontines en Ligue Butagaz remonte au 18 janvier à Plan-de-Cuques (20-24). Depuis l’ESBF n’avance plus. Le rêve de coupe d’Europe s’est envolé avec la défaite à Siofok le 11 janvier, trois jours après un derby manqué face à Dijon (défaite 30-35).

La série des résultats négatifs corrobore avec l’enchaînement des matchs tous les trois voire quatre jours depuis décembre 2022. Les bisontines sont essoufflées mais est-ce la seule raison ? À Saint-Amand ce 24 février, l’ESBF a d’abord mal démarré (8-5 à la 15e minute) avant de montrer sa supériorité technique et renverser la tendance en seconde période. Menant de quatre buts (23-27) à la 54e minute, les bisontines ont tout perdu dans les dernières secondes et concèdent un nul 28-28. Avec cette contre-performance, l’écart entre Besançon et Chambray Touraine, 4e et premier européen, se creuse. Les filles de Sébastien Mizoule sont à 7 points désormais.

Il faut profiter de cette trêve internationale pour récupérer des forces et repartir à l’assaut des places européennes. La Ligue Butagaz reprend le 15 mars avec un déplacement difficile à Brest 2e, suivi d’un voyage à Chambray justement. En parallèle, l’ESBF est encore en course en Coupe de France et affrontera Paris 92 le 1er avril. Des motifs d’espoir pour redorer une saison jusqu’ici bien terne.

M.S