« Ça fait plus d’une quinzaine d’années qu’on cherche des actions. On a mis en place des appartements-témoins », explique l’élue. Les habitants peuvent venir en visiter un pour améliorer leurs gestes du quotidien et ainsi réduire leurs factures énergétiques. Évidemment, l’énergie la moins chère est celle que l’on ne consomme pas, voire même, celle que l’on ne gaspille pas. De nombreux logements dans le Grand Besançon auraient bien besoin d’une bonne rénovation énergétique. Pour accompagner la population, tous les hivers (de novembre à avril), des mallettes énergie sont mises à disposition. « Toute personne qui habite ou qui travaille sur l’agglomération de Besançon peut gratuitement réserver et venir emprunter ces mallette énergie », développe l’élue, avant de poursuivre ; « Dans ces mallettes, il y a un certain nombre d’appareils pour effectuer des mesures chez soi. Par exemple, il y a une caméra thermique qui permet de repérer les pertes d’énergie ».

« Donner du petit matériel »

Un Service Local d’Intervention pour la Maîtrise de l’Énergie (SLIME) permet d’aider les ménages les plus modestes. « On peut aller jusqu’à leur donner du petit matériel économe : des LED, des joints de fenêtre… Et comme on voulait aller plus loin, dernièrement, on a mis en place un fonds petits travaux à Besançon et Grand Besançon Métropole. On propose aux particuliers de l’auto-rénovation accompagnée pour diminuer leurs factures énergétiques », ajoute l’élue.

Une expérimentation sur un quartier

Une expérimentation est également en cours dans le quartier Palente Cras Orchamps pour aider les propriétaires occupants avec des revenus modestes à rénover leur logement. « On va aider ces personnes à entreprendre, à financer, à réaliser la rénovation énergétique de leur logement. On estime pouvoir aider jusqu’à 280 logements qui pourraient entrer dans ce programme de rénovation sur le quartier dans les trois ans à venir », conclut Annaïck Chauvet.