La Ville doit encore aménager près de la moitié de ses lieux publics.

Cet agenda d’accessibilité programmée (l’ADAP) a été déposé en 2016 concernant 45 établissements recevant du public (ERP) ainsi que deux installations ouvertes au public… entre temps la Ville a acquis d’autres bâtiments et les mises aux normes valables en 2010 ne le sont plus depuis 2018 et 2020, dates des dernières réformes de la loi Handicap. Une lenteur qui « désespère » Xavier Moyse, élu du groupe d’opposition. « En trois ans, la Ville doit encore réaliser la moitié de ses chantiers. », soupire l’élu. « Nous ne sommes que trois avec une procuration sur cette commission. L’enjeu de l’accessibilité est trop important pour qu’on l’évite et je souhaite que l’on vote cette prolongation pour redonner une dynamique à un sujet qui en manque cruellement. »

« Pour une rampe d’escaliers, on va en parler trois ans… »

Les raisons de ce très long aménagement semble agacer tout le monde sans pour autant oublier tous les efforts fournis malgré tout. « C’est un chantier immense j’en conviens, il faut que cela avance dans les règles et il y a beaucoup de démarches administratives. Par exemple une rampe d’escaliers on va en parler pendant trois ans… », glisse Jean-Marc Grosjean, adjoint en charge du dossier. Un temps très long mais aussi coûteux. Pour accélérer, la Ville souhaite restreindre le nombre de bâtiments ciblés en un temps plus court, pour obtenir rapidement des diagnostics corrects et passer au lieu suivant.

M.S