Pétillante et solaire, comme à son habitude. À 17 ans Lou Beurier se comporte déjà comme une artiste confirmée, à l’aise au micro, face aux médias comme sur scène, même quand tout n’est pas rose. Samedi 16 mars, son passage dans l’émission The Voice sur TF1 fut de courte durée. Non-retenue par les juges, la pontissalienne savoure tout même l’expérience. « Beaucoup de fierté d’avoir réussi à atteindre la scène quand on sait qu’il y a 60 000 candidatures chaque année et des pré-sélections importantes. Il y a une part de déception mais j’ai eu plusieurs mois avant la diffusion pour l’accepter. Je pourrai toujours retenter et ce n’est que du plus. »
Un moyen pour la chanteuse d’accroître sa notoriété par une visibilité toujours plus forte, notamment sur les réseaux sociaux. « C’est dur de pouvoir vivre de ce métier aujourd’hui, alors dès qu’on peut se faire voir, il faut saisir l’occasion. Petit à petit je construis ma communauté qui me permettra peut-être un jour de devenir chanteuse professionnelle. » Son jeune âge tranche avec une expérience scénique déjà solide. Cet été, comme l’an passé, Lou Beurier écumera des scènes régionales pour présenter tout le travail réalisé au cours de ces derniers mois. Il y a d’abord cette chanson sortie le 22 mars, Jalousie, comme un premier écho à ce que souhaite désormais créer Lou Beurier. « Je veux un univers bien à moi, que les gens puissent m’identifier. Peut-être que je referai ensuite des télévisions si j’en ai la chance même si je ne cours pas après. J’écris tous mes morceaux en parlant de sujets qui me touchent. »
Un morceau qui devrait se retrouver au cœur du futur album, en préparation. Pour réussir ce projet, Lou Beurier s’est entourée de Mike Farhni, membre du groupe suisse Seriously Serious. « J’aimerais que l’album sorte cet été, mais je veux que les finitions soient bien faites donc si ça doit prendre plus de temps, on le prendra. », poursuit la chanteuse dont la réflexion se porte aussi sur le plus long terme. Toujours épaulée et accompagnée de ses parents, la chanteuse, studieuse, réfléchit également à ses études, qui pourraient l’éloigner de sa famille et d’un cadre jusqu’ici parfait pour la chanson. « Mon rêve reste le chant mais je ne miserai jamais tout dessus, pour me retrouver sans rien alors que j’ai un bon niveau scolaire. J’aimerais faire des études de droits, à Besançon ce serait plus facile mais voyager m’attire aussi. » L’embarras d’un choix confortable et déterminant.
M.S
