Haut-Doubs. Des prairies aux pratiques agroécologiques remarquables

Le vainqueur de l’édition locale du concours participera par la suite au concours national des pratiques agroécologiques « prairies et parcours » qui se déroulera au salon international de l’agriculture 2024.

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Le jury a longuement observé les prairies en lice.

Considérées comme un bien patrimonial, les prairies ont des fonctions multiples, à la fois économique, environnementale, paysagère et sociale. Mais elles sont fragiles, menacées notamment par une urbanisation non maîtrisée, et leur disparition serait irréversible. Leur préservation est compromise par différentes à et au réchauffement climatique.

« L’organisation du concours sur le territoire permet de valoriser les exploitations répondant aux enjeux actuels : résilience face au changement climatique, autonomie fourragère, protection de la ressource en eau et préservation de la biodiversité et des paysages » souligne Camille Lecreux, conseillère agroenvironnement à la Chambre d’Agriculture du Doubs-Territoire de Belfort.

Un jury composé de profils naturalistes, agronomes, apicoles a donc visité et évalué les parcelles de six agriculteurs volontaires « à partir d’une méthode d’observation de la végétation construite avec l’Institut National de la Recherche Agronomique (INRA). Elle permet de désigner les exploitations dont les prairies de fauche ou les pâturages riches en espèces présentent le meilleur équilibre agroécologique ».

Cet équilibre est pour les observateurs la traduction que la production agricole de la parcelle repose durablement sur des bases écologiques. « Il est défini selon les qualités agronomique et écologique de la parcelle, la contribution de la diversité floristique à ces qualités et la capacité du mode d’exploitation agricole à les valoriser et à les renouveler ».