A chaque fin d’année, Yves Leclerc, le président de la Croix Rouge à Pontarlier est partagé. Heureux d’abord, de voir que l’association d’utilité publique continue d’oeuvrer au quotidien pour aider la population même en période de crise sanitaire très difficile. Cette année, 240 bénévoles ont répondu présents pour une ou plusieurs actions. « L’équivalent de 19 temps plein, c’est énorme. Le centre de vaccination reste la principale mission de la Croix Rouge, c’est 8600 heures de présence pour nous et 120 bénévoles. Nous allons suivre son développement à Doubs. »

Une enveloppe de 62 000 € allouée par l’antenne Nationale

Cette satisfaction laisse place à un sentiment d’injustice, lorsque Yves Leclerc fait le compte des familles bénéficiaires de la Croix Rouge. « Il y a 120 familles qui sont partis et 127 qui ont toqué à notre porte en 2021. Nous sommes en augmentation, la crise sanitaire a joué un rôle mais pas uniquement. Il faut que les pouvoirs publics travaillent encore plus sur ce sujet. Nous savons que ces familles font appel à nous temporairement, parfois cela dure quelques temps mais tous ont la volonté de vivre de manière indépendante à long terme. » Avec des dizaines d’actions annuelles, l’antenne locale a bénéficié d’une enveloppe de près de 62 000 € allouée par l’antenne Nationale.

Un premier salarié en 2022

Cette année le budget va doubler grâce au dossier Croix Rouge mobilités présenté par l’association à la DEM qui a retenu Pontarlier, seule antenne sur la région Bourgogne Franche-Comté. « Notre territoire est très vaste et les besoins de transports et d’accompagnement des personnes sont nombreux. Jusqu’à présent des bénévoles avaient pour mission d’emmener une personne âgée à un rendez-vous médical par exemple ou amener une autre au train. Désormais avec cette nouvelle enveloppe de 60 000 €, cela devrait nous permettre de recruter une personne pour tous ces déplacements », poursuit Yves Leclerc. Le président de l’association aimerait profiter également de la CPTS en charge de la vaccination pour créer un cabinet médical mobile et recruter une seconde personne, plus tard, pour gérer l’accueil au local.

Martin SAUSSARD