Haut-Doubs. Le Grand Pontarlier lance son projet alimentaire territorial

Projet national géré par les différentes communautés de communes, le projet alimentaire territorial (PAT) doit établir un diagnostique du territoire. D'ici un an, ce recensement permettra d'élaborer une nouvelle stratégie d'action pour une agriculture et une alimentation plus respectueuses de l'environnement.

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Schéma Projet Alimentaire Territorial : Crédit Photo : ministère de l'agriculture et de l'alimentation

Une démarche de terrain, volontaire, collective. Voila comment se définit le projet alimentaire territorial, lancé depuis janvier 2022 sur le Grand Pontarlier. Concrètement le programme souhaite rassembler les acteurs intéressés par la question de l’alimentation, qui se regroupent, qui établissent un diagnostique du territoire et cherchent des solutions concrètes pour répondre à des problématiques locales. Manger bio, en circuit-court, des aliments peu ou pas transformés tout en respectant l’environnement… autant de volontés connues et répétées depuis des années et qui doivent désormais se traduire par un projet local concret.

Concerter tous les acteurs

Lundi 21 mars, la CCGP présentait officiellement le lancement de ce PAT auquel la chambre interdépartementale d’Agriculture participe. « Nous souhaitons développer une agriculture durable et une alimentation de qualité sur la CCGP en passant par la construction d’un système basé sur les trois points clés du développement durable : social, économique et environnemental. Pour le côté social, on peut parler par exemple d’éducation alimentaire, de création de lien, d’accessibilité sociale. L’économie traitera notamment d’une restructuration de filière avec un rapprochement de l’offre et de la demande. Enfin pour l’environnement il s’agit de valoriser un nouveau mode de production agro-écologique de préférence même bio tout en préservant la ressource en eau, la lutte contre le gaspillage. Ce projet global englobera beaucoup de partenaires, car tous les acteurs du territoire devraient être concertés pour apporter leurs compétences sur cette question. Cela va des producteurs aux distributeurs en passant par la restauration commerciale ou collective, les associations et les consommateurs. », explique Paul Aymonin, chargé de mission à la CCGP.

Ce diagnostique devrait durer un an avant un premier bilan début 2023. Le financement du projet par l’État est prévu jusqu’en 2024. Des partenariats entre les différentes communauté de communes du Haut-Doubs devraient également être noués pour une meilleure coordination. Affaire à suivre.

Martin Saussard