Le lundi 24 octobre le conseil municipal de Pontarlier présentait le rapport d’activité du réseau de transport urbain TCP. Si les espérances n’étaient pas très hautes avant ce bilan, les chiffres confirment la baisse de fréquentation au cours d’une année rongée par la crise sanitaire. « Après le confinement, nous avons constaté une crainte certaine de monter dans un véhicule avec une personne que l’on ne connait pas. C’est une tendance au niveau national », explique Jean-Marc Grosjean, élu en charge des mobilités, de l’accessibilité et du handicap.

De janvier à décembre 2021, Keolis le délégataire mandaté par la Ville, a enregistré 120 862 voyages sur le réseau, soit 20% de moins qu’attendu et 15% de moins qu’en 2019, avant la crise sanitaire. « Cette tendance devrait aussi se retrouver en 2022 », poursuit Jean-Marc Grosjean.

Moins de dépenses pour la Ville

Sur cette même période, la Ville a versé une contribution de 463 000 € à Keolis. « Une contribution avec une part fixe de 435 000 € et une autre variable, en fonction du résultat. », glisse l’élu. « Le délégataire a observé une marge négative de 6000 € en 2021 contre 16 000 € attendu. Ce déficit est supporté, c’est son risque commercial. De notre côté la part forfaitaire variable n’étant pas aussi élevée qu’attendu, on dépense beaucoup moins. »

Côté service, le nombre voyages de la navette mise en place sur le hameau des Étraches se compte sur les doigts d’une main. Seulement 5 réservations sur l’année pour une offre qui n’a pas été reconduite.

M.S