Ils étaient nombreux à attendre avec un appareil photo ou téléphone ce vendredi 10 mai, après l’annonce de l’apparition d’aurores boréales d’une rare intensité. Du Crêt Monniot, depuis Pontarlier, Oye-et-Pallet, Valdahon, Charquemont… les témoignages ont afflué sur les réseaux sociaux pour partager le plaisir d’apercevoir un ciel illuminé par des lueurs nuancées entre le violet et le rosé. Une couleur changeante en fonction de l’altitude. Un phénomène prévu et rapidement annoncé par l’Agence américaine d’observation océanique et atmosphérique (NOAA) : « nous sommes quasiment certains qu’une série d’éjections de masse coronale, qui sont des explosions de particules énergétiques et de champs magnétiques partant du soleil, sont dirigées vers la Terre », a expliqué lors d’une conférence de presse Shawn Dahl, du Centre de prévision de la météo spatiale (SWPC) américain.
Un prochain cycle dans 11 ans ?
Dans notre région, ce phénomène d’une telle puissance n’avait jamais été enregistré depuis 2005. L’éruption solaire majeure survenue quelques jours avant les premières aurores boréales et correspond à un cycle régulier tous les 11 ans, observé par les experts qui aurait atteint son pic d’activité à cette période de l’année. Toujours selon le SWPC, une autre tempête de cette intensité pourrait survenir entre 2033 et 2035.