Fondée en août 1865, la Société Nautique de Besançon (SNB) est la plus ancienne association sportive de la ville. À ses débuts, elle pratiquait le canotage en lien avec l’harmonie nautique, qui assurait l’animation musicale. Rapidement, elle évolue vers l’aviron, devenu dès 1896 l’une des premières disciplines olympiques. Ce samedi 30 août, le club a soufflé ses 160 bougies au parc de la Rhodiacéta, célébrant plus d’un siècle et demi d’histoire. Tout au long de la journée, le public a pu découvrir des expositions de photos, d’objets et de matériels historiques. En fin de matinée, deux nouveaux bateaux (un simple et un double) ont été inaugurés. De nombreux invités ont fait le déplacement : représentants de la fédération, de la ligue régionale d’aviron, élus locaux, présidents des clubs locaux, etc.
110 licenciés à l’année
« C’est un sport complet, il sollicite 95 % des groupes musculaires », vante Florence Saint-Jean, présidente du SNB depuis cinq ans. Le club accueille à l’année près de 110 licenciés, avec des sections compétitions à partir de 12 ans. Le club a connu de bons rameurs par le passé. On se souvient notamment de Christelle Fernandez, participante aux JO d’Atlanta en 1996 et de Sydney en 2000. Un bateau à son nom a d’ailleurs été inauguré lors de l’anniversaire. En dehors des licenciés, le club propose chaque samedi, de 10 h à 12 h, des séances d’initiation ouvertes à tous pour 10 €. Il s’investit également dans la vie bisontine en participant chaque année à Vital’Été ou encore au Décathlon de la Boucle.
Un déménagement, pour le meilleur et pour le pire
Depuis septembre 2024, le club a quitté ses locaux historiques pour s’installer au parc réaménagé de la Rhodiacéta. « On a de superbes vestiaires, une salle ergomètre pour pratiquer en intérieur ainsi que de la place pour ranger nos bateaux. On est très heureux des efforts fournis par la ville », se réjouit la présidente. Mais leur arrivée n’a pas fait que des heureux : plusieurs tags hostiles au club ont été découverts sur place. « La baignade est interdite, et certains s’installent sur les pontons et s’en servent de plage. Alors, on doit faire partir les gens ». Des conflits d’usage, qui contraignent les membres du club à rester particulièrement vigilant.
