Haut-Doubs. Labergement-Sainte-Marie : une conférence sur la réalisation du remblai sur le marais des Granges-Sainte-Marie

Après deux conférences données en juillet et août sur la construction entre 1910 et 1915 de la ligne ferroviaire internationale Frasne-Vallorbe, Jean Michel, ingénieur de formation, reviendra le 30 octobre à 20h à l’Espace des Vallières sur l’opération de franchissement du marais de Sainte-Marie.

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photographie retraçant les travaux du remblai
Jean Michel présentera plusieurs photographies retraçant les travaux du remblai ©DR

Ingénieur de formation, Jean Michel a beaucoup travaillé dans le développement de la région. La construction de la ligne ferroviaire internationale Frasne-Vallorbe entre 1910 et 1915 le passionne et il a décidé de collecter de nombreuses photographies et cartes postales de l’époque pour retracer son histoire. Après deux conférences données en juillet et août aux Longevilles-Mont-d’Or sur la construction, il tiendra une troisième conférence le 30 octobre à la salle des Vallières à 20h à Labergement-Sainte-Marie pour se concentrer cette fois sur « la complexe et épique » réalisation du grand remblai érigé sur le marais des Granges-Sainte-Marie. 

« C’est un chantier qui a suscité de nombreux débats, avec des péripéties. Le remblai, les habitants le voient tous les jours mais ne savent pas forcément l’énorme débat public qu’il y a eu. Je vais expliquer aussi pourquoi le remblai s’enfonce dans le marais. On a cassé une colline près de l’abbaye de Sainte-Marie, plusieurs maisons ont été démolies. C’est tout un paysage qui a été transformé ». Pour illustrer ses propos, ce ne sont pas moins de 400 photos que Jean Michel compte projeter lors de la conférence. Un objectif mémoriel pour rappeler que « la construction du “raccourci” ferroviaire entre Frasne et Vallorbe s’est traduite par un bouleversement important de tout ce secteur du Haut-Doubs avec la réalisation d’impressionnants ouvrages d’art (tunnels, remblais, tranchées, ponts…) et la construction de plusieurs gares nouvelles et maisons de garde, autant d’ouvrages ayant nécessité le recours de quelque deux milliers d’ouvriers, en grande majorité étrangers ».