Sport. Les Boucles Vauban : le pari d’une étudiante pour relancer le semi-marathon à Besançon

Portée par une étudiante, la course ambitionne à terme de réintroduire un semi-marathon sur route à Besançon, absent depuis près de vingt ans. En attendant, deux parcours de 5 et 10 km sont proposés le 21 septembre.

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Ludivine Röthlin et Didier Jaugey
Ludivine Röthlin et Didier Jaugey ont organisé cette première édition des Boucles Vauban / crédit : Hippolyte Sanseigne

D’après une enquête publiée le 1er août 2025 par Zava, Besançon est la 2ᵉ ville de France où il fait bon courir. Une réputation qui semble donner des idées, puisque de nouvelles courses continuent de voir le jour. Les Boucles Vauban s’invitent dans le paysage des événements running bisontins, ce 21 septembre prochain. Organisé en trinôme par Décathlon, le Besançon Athletic Club (BAC) et la ville de Besançon, le projet est à l’initiative de Ludivine Röthlin, étudiante en première année de master management du sport. Tout part d’une idée : faire revenir le semi-marathon sur route à Besançon. À l’époque en licence STAPS et employée à mi-temps chez Décathlon, Ludivine soumet son projet à son employeur, qui l’encourage à le concrétiser. L’année suivante, en intégrant son Master, elle est recrutée en alternance par Décathlon pour piloter cette course, devenue son projet d’études pour valider son diplôme. Ensuite, par l’intermédiaire de Didier Jaugey, président du club, elle s’associe au Besançon Athletic Club (BAC), dont elle est désormais licenciée.


Ambition semi-marathon

Besançon n’a pas vu de semi-marathon sur route depuis près de 20 ans (dernier en 2006). Pas de semi-marathon cette année, mais l’ambition est claire : « Cette édition sert de test pour poser des bases solides. On espère proposer le semi-marathon dès l’année prochaine », confie Ludivine Röthlin. De même, Ils envisagent aussi des parcours accessibles à la marche pour la prochaine édition. Les deux organisateurs, Ludivine et Didier, sont de grands amateurs de marathon (42 km). Ils ne peuvent cacher leur envie : « On ne veut pas brûler les étapes. Ça prendra du temps, mais proposer à terme un marathon à Besançon serait une vraie réussite. C’est une ville qui le mérite », estime Didier Jaugey, président du BAC.

Mettre en valeur la ville 

Le choix du 21 septembre, Journées européennes du patrimoine, n’est pas anodin : « Nous voulons aussi valoriser la beauté de Besançon. Le parcours passera au pied de la Citadelle et en plein centre-ville », déclare Didier Jaugey. Le départ sera donné à la base outdoor de la Rhodiacéta, fraîchement rénovée. Les organisateurs espèrent accueillir jusqu’à 500 participants, répartis sur deux parcours : 5 km et 10 km. « Les temps seront chronométrés, mais l’objectif n’est pas la performance », insiste l’étudiante. L’événement se veut familial et axé sur la santé, avec un village « santé et nutrition » installé sur le site d’accueil. Plusieurs associations, pour la plupart liées au CHU de Besançon, tiendront des stands afin de sensibiliser au don d’organes et de sang, ou encore à la prévention de l’obésité (Elisea). Sur place, de nombreux services seront mis à disposition (foodtrucks, buvettes, vestiaires, douches et consignes) pour le confort des coureurs.

Inscription en ligne : https://www.even-outdoor.com/courses/index.php?m=courses&a=courses&resultats=&id_evenement=658