Le parc aventure Au Fil des Arbres a changé de lieu en 2024 en raison du changement climatique. Les sécheresses amènent les scolytes qui ont touché toute une partie de la parcelle de l’ancien site. Ils ont démonté l’intégralité de leurs parcours pour en reconstruire sept en 2024, un nouveau a vu le jour pour cette saison 2025. La filière bois-forêt fait face à des difficultés. Le changement climatique et la crise du scolyte entraînent des pertes sur la qualité du bois. Une situation qui touche les acteurs du secteur, aidés par l’État. Pourtant, d’autres professionnels en subissent également les conséquences : les gérants d’accrobranche. C’est le cas notamment à Malbuisson. « On a dû déménager notre site en 2024. Le changement climatique amène le scolyte qui a touché toute une partie de notre parcelle précédente. L’ONF (Office National des Forêts, ndlr) ne nous a pas donné l’accord pour faire de l’accrobranche. On a anticipé. On avait des problèmes avec des arbres où on devait en changer un de temps en temps. C’était un travail continu et régulier », détaille Paul Cordier, co gérant de Au Fil des Arbres, parc d’accrobranche à Malbuisson.
Quel avenir ?
En 2023, face à une sécheresse plus importante, la décision est prise. L’ancien site, de 9
parcours, situé pendant dix ans au départ des pistes de ski de fond La Fuvelle à Malbuisson
est démonté. L’équipe reconstruit 7 parcours en 2024 sur la route du Fort Saint-Antoine. «
En 2025, on a construit un huitième parcours noir. Avant, on avait un parcours au sol pour
les enfants. On réfléchit à le remettre en place. Tout est en ligne de vie continue pour ne pas avoir d’erreur de manipulation ». Un changement qui n’a pas impacté l’affluence du parc. « La première saison s’est bien passée. D’anciens clients sont venus pour découvrir notre nouveau site, c’est positif ». La situation qui touche le bois aujourd’hui pousse tout de même les gérants à commencer à réfléchir à des alternatives sur le long terme. « On espère tenir. Si le climat s’arrange, on aura de l’avenir pour l’accrobranche. Sinon, il faudra peut-être penser à une autre activité complètement à part entière. On ne bénéficie pas d’aides aujourd’hui. C’est peut-être tout le secteur touristique qui va devoir évoluer. On essaie de rester positifs ».