Haut-Doubs. Mars Bleu : Le côlon géant revient à Pontarlier le 15 mars

Le 15 mars, l’association Sourire et Solidarité organise une journée de sensibilisation autour du cancer colorectal à la salle Toussaint Louverture du théâtre Bernard Blier. Encore méconnu et tabou malgré les différentes actions publiques depuis 2008, il reste le deuxième cancer le plus mortel en France, après celui des poumons.

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Mars Bleu Pontarlier
©DR

Depuis 2014, l’association Sourire & Solidarité de Pontarlier se mobilise à l’occasion de « Mars Bleu », mois de promotion du dépistage du cancer colorectal. Cette année, elle organise une journée de sensibilisation le 15 mars à la salle Toussaint Louverture, au théâtre Bernard Blier. De 10h à 18h, les Pontissaliens sont invités à se rendre aux différents stands d’information, à échanger avec des professionnels présents sur place : médecins gastro-entérologues, infirmières du même service, stand de service endoscopie du CHIHC de Pontarlier. Après 2016, le côlon géant gonflable revient à Pontarlier où il sera possible de le visiter. Des stands de nutrition, de soins esthétiques ou encore d’activités physiques seront également présents.

Un cancer tabou

Malgré tous les événements organisés par l’association Sourire & Solidarité depuis maintenant onze ans, le cancer colorectal reste tabou, alors qu’il est le deuxième le plus mortel en France après celui des poumons. « Personne n’aime parler des viscères. On est dans une éducation où on ne parle pas de ses entrailles. C’est dommage parce qu’en faisant le dépistage, neuf personnes sur dix peuvent être sauvées », souligne Sandra Tivan, à l’initiative du rendez-vous Mars Bleu. Elle-même a été touchée par ce cancer en 2010. « Quand on me l’a diagnostiqué, il était déjà tard. On a estimé que ça faisait entre 6 et 10 ans que j’avais le cancer ». Une maladie lente et indolore. D’où l’importance de se dépister tôt pour éviter des traitements lourds. Le dépistage est conseillé à partir de 50 ans jusqu’à 74 ans. Sous forme de kit, il est possible de prélever directement un échantillon des selles à l’aide d’une pipette. « C’est d’une facilité déconcertante », rassure Sandra Tivan.