Lors de son assemblée générale du 31 août, l’Association spéléo du Doubs central (ASDC) a élu un nouveau bureau. Ces réaménagements ont conduit Éléonore Marchadier à devenir vice-présidente, succédant à Julien Cordier, désormais secrétaire. La vice-présidente fait partie des rares femmes du club, elles ne sont que cinq : « La spéléo reste un milieu très masculin. Quand j’ai commencé, les femmes y étaient presque absentes », observe Thomas Sergentet, président de l’ASDC et amateur de spéléologie depuis 30 ans.
Explorateurs de l’ombre
Créé en 2015, le club est né de la fusion entre ceux de Baume-les-Dames et de Rougemont, actifs depuis les années 1960. L’association compte 26 adhérents et peut compter sur un noyau fidèle impliqué depuis de nombreuses années. Leurs activités sont multiples : désobstruction, exploration, surveillance de cavités, etc. Certaines grottes du secteur ont été découvertes par des membres : « On passe parfois des journées entières à vider des seaux de terre pour tenter de dégager le fond d’une grotte et en découvrir le prolongement », témoigne le président. Le groupe est actif dans les grottes des alentours, particulièrement entre Baume-les-Dames et Rougemont, sur le plateau romain. L’association ne propose pas d’initiation pour les jeunes : « Nous avions de la demande, mais nous ne sommes pas assez nombreux pour encadrer ce type de séance », confie Thomas Sergentet.
L’ASDC souhaite organiser une conférence publique consacrée à ses travaux sur le réseau souterrain de la source de Fourbanne, un site dont « deux tiers sont accessibles à l’homme », rappelle Thomas Sergente. Les membres sont actuellement à la recherche d’une commune pour les accueillir.
