Commémoration de Toussaint Louverture au Château de Joux

Un an après la venue du Président de la République, les élus locaux se sont à nouveau réunis au Château de Joux pour commémorer la mort de Toussaint Louverture. Une cérémonie plus que jamais d'actualité.

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Comme chaque année, c’est dans cette ancienne prison d’État qu’est le Château de Joux que les élus et quelques citoyens ont rendu un hommage à Toussaint Louverture. Les élus ont rappelé l’histoire et l’importance du combat de Toussaint Louverture. Né à Saint-Domingue vers 1743, Toussaint Louverture a grandi dans l’esclavage, la captivité, la peur et la violence. Il a transformé cette souffrance en un combat, en se battant pour que la liberté et l’égalité règnent à Saint-Domingue. Guerrier, législateur et martyr, cette commémoration a permis de se réunir avec solennité pour honorer la mémoire de cet homme qui a été un symbole de la lutte pour la liberté et la justice. « Toussaint Louverture était une figure majeure de l’histoire, pour Haïti mais pour le monde entier », s’est exprimée la députée du Doubs Annie Genevard. Son combat pour les libertés des esclaves de Saint-Domingue a marqué le début d’une nouvelle ère illustrant que la volonté humaine peut triompher des chaînes de l’oppression et de l’injustice.

La situation à Haïti est instable

Les élus ont pris la parole tour à tour et dans chaque discours on pouvait ressentir l’inquiétude quant à la situation d’Haïti qui fait face à un désordre et une extrême violence actuellement. Le consul général venu spécialement de Strasbourg a engagé un travail auprès de l’ONU pour résoudre les difficultés structurelles que connaît Haïti. Plusieurs délégations se sont déjà rendues sur ce territoire qui connaît des difficultés de tout ordre et notamment avec le dernier séisme qui a eu des répercussions néfastes sur la situation économique et sociale du territoire. La députée du Doubs a rappelé que le combat de Toussaint Louverture est également un combat contemporain. “On réduit encore en esclavage, des hommes, des femmes et des enfants au motif de leur religion, de leur origine ou de leur victoire.”