Pontarlier. Salon de l’Emploi 2025 : 1300 visiteurs ont franchi les portes de l’Espace Pourny

Le 27 mars dernier se tenait le Salon de l’Emploi et de la Formation organisé par le Grand Pontarlier. L’heure est au bilan : cinq exposants de plus que 2024, une trentaine de contacts par exposant, contre une vingtaine l’année dernière.

105
Salon de l’Emploi 2025
©Ville de Pontarlier

« D’une manière générale, le bilan de l’année 2025 est très bon », sourit Bertrand Guinchard, vice-président de la communauté de communes du Grand Pontarlier (CCGP) en charge de l’Economie. Le Salon de l’Emploi qui s’est déroulé le 27 mars à l’Espace Pourny a réuni 1300 visiteurs. En moyenne, chaque exposant a eu une trentaine de contacts, contre une vingtaine l’année dernière. « On ne peut pas encore dire ce que ces contacts donneront mais c’est déjà un point positif. Sur une première prise de contact, on peut avoir des espoirs, des certitudes dans le négatif, mais sur le positif, il faut un entretien, dans des conditions différentes, au sein de l’entreprise, plus que quelques minutes, pour mieux connaître le candidat. L’année dernière, il y a eu environ une concrétisation par entreprise, soit une centaine. Comme cette année, il y a plus de contacts, on peut espérer plus de concrétisations », poursuit Bertrand Guinchard.

Préparer les candidats en amont ?

À Pontarlier, « les enjeux sont clairs, on n’a pas assez de main d’œuvre pour satisfaire toutes les offres d’emploi donc il faut que les entreprises arrivent à recruter du personnel ». 60% des visiteurs sont des demandeurs d’emploi, principalement sur la tranche d’âge 18-40 ans. « Les entrepreneurs voudraient aujourd’hui qu’on prépare en amont les demandeurs d’emploi. Ce n’est pas toujours simple de se retrouver face à un DRH, un entrepreneur pour échanger sur ses besoins, mettre en valeur ses compétences, ses qualités ». 20% des visiteurs sont en reconversion. « Il y a certainement des gens qui se posent des questions sur la pérennité de l’emploi en Suisse et qui souhaitent peut-être revenir en France, qui étudient en tout cas la possibilité »