Un diagnostic qualitatif et quantitatif
Les différents partenaires pourront apporter des modifications et des réponses sur un diagnostic qui liste plusieurs enjeux :
*un manque de diversité de l’offre : petits appartements et maisons individuelles ;
*vacance de logements : elle s’élève à environ 10% du parc, alors que le niveau acceptable devrait être de 7% pour rendre la rotation des logements possible ;
*l’adaptation et la lutte contre le changement climatique : la nouvelle norme concerne les constructions neuves mais la plus grande partie du parc demeure soumise aux questions thermiques (isolation contre le froid en hiver et la chaleur en été) ;
*les difficultés à accéder à la propriété du fait des prix élevés du foncier, de sa raréfaction et des prix de construction.
Un objectif de 900 logements par an
Ce chiffre répond à la fois au besoin de desserrement des ménages (déplacement en périphérie) et à accueillir 750 nouveaux habitants chaque année (environ 470 logements).
Parallèlement, l’objectif est de produire ¼ de logements sociaux : 110 logements locatifs de droit commun, 70 logements locatifs pour reconstituer les démolitions de Planoise et 40 logements en accession aidée.
Synthèse du projet de Plan Local de l’Habitat
Grand Besançon Métropole entend répondre aux enjeux et atteindre les objectifs en créant des parcours résidentiels complets favorisant la mixité sociale et l’accompagnement des publics jeunes ou âgés en difficulté. Le PLH consiste également à réinvestir le parc existant et lutter contre le mal-logement, améliorer le parc ancien en particulier au sein des copropriétés.
Enfin, GBM entend intégrer l’habitat dans son environnement et renforcer son articulation avec le projet de territoire (concertation avec les constructeurs, aménageurs et opérateurs), renforcer l’action foncière et privilégier l’action en centre-ville et centre-bourgs.
Yves Quemeneur
Pascal Routhier, Maire de Saint Vit et vice-président de GBM en charge du logement a longuement présenté le plan. Eviter l’étalement urbain sans désertifier les communes rurales, favoriser la réhabilitation des logements anciens sans que cela soit un surcoût insupportable pour les propriétaires, assurer la mixité sociale sans créer de nouveaux ghettos…, développer la démographie bisontine et favoriser la croissance économique sans construire d’usines et en respectant le ZAN (Zéro Artificialisation Net)…, favoriser les mobilités douces sans développer le réseau des transports en commun (bus, trams et trains). Pour Marcel Felt, le Maire de Miserey-Salines, « on enfonce des portes ouvertes » !