« On a plus tendance de raisonner en termes d’efficacité qu’en termes de sobriété. Qu’est-ce que c’est que l’efficacité ? Pour prendre un exemple parlant, sur l’éclairage public par exemple, si vous changez toutes les ampoules d’une collectivité en passant avec des LED, vous allez éclairer autant et consommer moins. […] L’efficacité est essentielle, [mais] elle n’est pas suffisante ! », confie Frédéric Jan. Il convient donc de réfléchir aux besoins, « d’éviter les excès », et d’entrer dans une approche de sobriété.
« La sobriété part d’un besoin réel. Il s’agit de réduire les consommations en agissant sur les usages, et pas uniquement sur la performance technologique » explique l’ADEME Bourgogne Franche-Comté dans un communiqué de presse, avant de poursuivre : « Sur tous les fronts, nous mobilisons les citoyens, les acteurs économiques et les territoires, leur donnons les moyens de progresser vers une société économe en ressources, plus sobre en carbone, plus juste et harmonieuse. »
« Besançon aura en 2100 le climat de Séville »
Dans un communiqué de presse publié par l’ADEME Bourgogne Franche-Comté le 28 août 2025, un des exemples de sobriété retenu se passe à Besançon. « Le plan O anticipe le fait que Besançon aura en 2100 le climat de Séville. Végétalisation, désimperméabilisation, maîtrise des arrosages, récupération de l’eau, évitement des fuites ou encore tarification progressive accompagnée concourent à garantir des conditions vivables pour l’avenir », est-il expliqué.






























