Six semaines après l’effondrement karstique, le département du Doubs a présenté un calendrier de retour à la normale. « Nous avons maintenant un peu plus de certitudes » quant aux travaux de remblaiement de la grotte. Sur cet axe qui compte environ 10 000 véhicules/jour, tous les réseaux en sous-sol ont été préservés, évitant toute coupure de courant, de gaz, d’eau ou de réseau téléphonique et fibre.
Aucun réseau urbain coupé depuis le 25 février dernier
Christophe Pelsy, Directeur des Routes au département du Doubs, a insisté sur les conditions du remblaiement. Après les diagnostics établis par l’hydrogéologue Pascal Reilé, « il est impératif de combler tout en laissant l’eau passer naturellement ». C’est tout le défi que vont devoir relever les techniciens des routes pour assurer durablement le sous-sol karstique à cet endroit. « Il faut placer des remblais suffisamment imposants pour que l’eau puisse à la fois circuler sans déstructurer l’assise de la chaussée. »
Coordination des travaux de tous les opérateurs
Les services du département vont devoir assurer un chantier très technique pour permettre aux différents opérateurs (GRDF, EDF, Fibre, Orange, Assainissement et eau potable…) d’intervenir concomitamment en toute sécurité et sans interruption des prestations.
L’échéance de fin juin est toutefois susceptible d’être reportée en fonction des conditions climatiques.
Près de 1 million d’euros de travaux
Florence Rogeboz a confirmé le coût important des travaux entrepris depuis le 25 février. Elle les estime à plusieurs centaines de milliers d’euros. C’était l’occasion pour le département de rappeler que cet axe pénétrant important est une route sous la responsabilité du département du Doubs. Si la Ville de Besançon a été attentive au suivi du chantier, notamment par la mise en place des déviations nécessaires, c’est bien le département qui assume la totalité des travaux.