Besançon : un 25 novembre sur trois semaines pour un message plus grand

À Besançon, la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, lundi 25 novembre, compte plusieurs temps forts avant, pendant et après cette date.  Le rendez-vous concerne également la lutte contre les minorités de genre.

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Le programme complet est disponible sur notre site internet.

À Besançon la municipalité défend l’idée d’une meilleure représentation de la Femme dans l’espace public et d’une défense plus importante de ses droits. La Maison des Femmes ou la nouvelle brigade territoriale mobile de gendarmerie pour lutter contre les violences intrafamiliales sont autant de preuves et signaux positifs pour les associations locales. Cela passe aussi et surtout par un changement de mentalité et l’éducation du public à ce sujet essentiel. Si au niveau national et international, la journée de lutte contre les violences faites aux femmes se déroule le 25 novembre, des animations et actions ont déjà commencé à Besançon et concerne également la lutte contre les minorités de genre. Projections, débats, colloques, conférences, actions ou encore ateliers, l’association Solidarité Femmes Besançon est co-organisatrice de ces trois semaines de mobilisation, du 13 au 29 novembre. « C’est aussi une manière de se retrouver et montrer au public que de nombreuses associations existent pour aider les femmes et les minorités de genre. Il ne faut laisser personne. C’est plus qu’une simple revendication », commente Eva Bronnenkant, présidente de Solidarité Femmes Besançon.

Si certains rendez-vous s’annoncent déjà plus massif comme la manifestation du samedi 23 novembre (15h, Esplanade des Droits de l’Homme), on retrouve également un escape game, L’héritage de Gisèle Halimi, réservé aux élèves l’École de la deuxième chance. « C’est une prévention plus ludique autour d’une figure emblématique de cette lutte. Il faut savoir faire passer des messages de manière moins « lourde », pour qu’un plus grand nombre soit sensibilisé. », poursuit la présidente. À noter également l’avant-première au cinéma Mégarama Beaux-Arts, d’un scénario qui devrait faire parler et sortira en mars 2025 : Julie se Tait, un film qui traite des violences sexuelles dans le sport au travers d’une star montante du tennis. La projection sera suivie d’un débat et d’un verre de l’amitié avec les membres du club Soroptimist International.

M.S

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