Il fallait attendre que le souffle indigeste retombe. Probablement l’un des plus grands poètes et écrivains de la planète était, contre son gré…au cœur d’une polémique sans sens et sans raison !
Une restauration dans l’esprit d’Ousmane Sow
Ce mardi 22 novembre, deux parfaits connaisseurs de l’œuvre du sculpteur sénégalais ont ramené tous les excessifs et toutes les excessives à la réalité artistique : Christophe Béry le directeur de la fonderie Coubertin et Carlos Ferreira le patineur chargé de la restauration de la statue. « La restauration, pas encore terminée, est parfaitement dans l’esprit voulue par l’artiste. Notre travail ne consiste pas à interpréter le travail de l’artiste mais de le restaurer en tenant compte des contraintes techniques liées au travail de pigmentation du bronze » soulignait Christophe Béry.
Pourquoi faire l’apologie du wokisme ?
La Maire de Besançon a rappelé que Victor Hugo, aux yeux d’Ousmane Sow, était le symbole du combat contre la misère. Anne Vignot a intelligemment souligné « la restauration, simple geste artistique » pour assurer la pérennité de l’œuvre installée sur l’Esplanade des Droits de l’Homme depuis le 17 octobre 2003, mais pourquoi prend-elle à témoin Victor Hugo et Ousmane Sow pour justifier le wokisme ?
Je ne suis pas sûr que l’auteur des Contemplations et l’artiste sénégalais, premier africain siégeant sous la coupole de l’Académie des Beaux-Arts, tous deux amoureux de la beauté et la complexité de la langue française aient apprécié l’écriture inclusive et la négation des genres !
La Maire de Besançon, alors qu’elle apaisait une polémique idiote, attise à nouveau les haines en évoquant le wokisme comme une nouvelle « religion ».
Laissons travailler dans la sérénité Carlos Ferreira. Le patineur, qui travaille depuis plus de 40 ans à la fonderie Coubertin, a la confiance de Béatrice Soulé, ayant-droit de l’artiste et agent artistique d’Ousmane Sow. Elle l’a écrit dans une lettre lue par Anne Vignot « Ousmane et Carlos étaient artistiquement très liés et ce n’est pas la ville qui souhaitait que la patine se rapproche de l’œuvre originale. Mais Ousmane lui-même qui avait fait évoluer ses patines en ce sens…avec Carlos qui fait un travail toujours magnifique ».
Fin de partie et balle au centre !