Haut-Doubs. Une sensibilisation aux dangers du bucheronnage

Les accidents de bûcheronnage peuvent être très graves voire mortels. Il est donc capital de connaitre en amont les pièges de la forêt, surtout lorsque l’on effectue ce type de travaux qu’occasionnellement.

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Il est important voire vital d'apprendre les bons gestes.

« Les travaux d’abattage, de débardage, de débroussaillage, d’élagage sont des travaux à très dangereux : ces travaux forestiers comportent une combinaison de risques naturels et de risques liés à l’outillage » résume Ludovic Nening de Pro ETF (Entrepreneurs de Travaux Forestiers) qui coorganise une réunion d’information sur la prévention des accidents de bucheronnage avec la MSA Franche-Comté et le Parc naturel régional du Doubs Horloger. Si les professionnels sont au fait des risques encourus, il n’en est pas forcément de même pour les particuliers qui bénéficient du bois d’affouage mis à disposition par leur commune.

La première précaution consiste sans doute à éviter autant que possible de se rendre seul sur un chantier en forêt ou à défaut d’informer son entourage de son emplacement. Une trousse de secours et des connaissances en la matière sont aussi les bienvenues. « Il est indispensable d’avoir des équipements de protection individuelle adaptés, c’est-à-dire pantalon anti-coupures, casque avec protection auditive et visière, chaussures de sécurité anti-coupure, gants… » détaille-t-il.

Sur place, le bûcheron doit dès son arrivée prendre toutes les informations liées à son environnement pour évaluer les risques naturels : caractère accidenté du terrain, densité des plantations souvent encombrées de broussailles, d’arbres enchevêtrés ou cassés, difficultés d’accès, visibilité réduite et difficulté des conditions climatiques, de même que l’aspect sanitaire des arbres à abattre et des arbres voisins… autant de paramètres qui peuvent avoir une importance vitale. « Il faut penser à sa propre sécurité mais aussi à celles des autres : avant d’abattre, on sécurise la zone de chute en vérifiant que personne ne s’y trouve, entre autres. ».

Les participants auront doit à une partie théorique puis une sortie sur le terrain où sera évoqué également le respect de la nature. « Par exemple faire attention aux ruisseaux en ne les traversant pas avec un véhicule ou encore prendre garde à ne pas renverser d’essence en remplissant sa tronçonneuse ».