Inauguré en 1981 par François Mitterrand, le Train à Grande Vitesse (TGV) a sonné le glas du réseau ferroviaire français.
En octobre 2020, on recensait 2 600 km de voies à grande vitesse faisant circuler 382 rames de TGV. Les budgets colossaux consacrés à ce mode de transport ont amené la SNCF à reconsidérer ses investissements sur les 27 000 km de lignes secondaires et interrégionales
Exit Corail, InterCités et autres lignes secondaires qui maillaient le territoire national, une exception française…Mais en France, on préfère ce que ça coûte à ce que ça marche !
Dans le meilleur des cas, des trains « hypothétiques » y circulent encore, aux cadencements inadaptés aux besoins des habitants et aux liaisons domicile-travail. Sinon, le réseau ferroviaire est transformé en « voies vertes ».
Le tram est devenu aux bus ce que le TGV est aux TER et autres trains Corail. Ainsi à Besançon, avec les 18 millions d’euros consacrés aux 5 nouvelles rames de Tram, la collectivité aurait pu acquérir 30 à 40 bus électriques ou à hydrogène (de 400 K€ à 600 K€ pièce), histoire de mieux desservir le quartier de Saint Claude, le Rosemont, étendre le réseau de bus aux communes périphériques ou encore des navettes à arrêts aléatoires dans la Boucle et même (mais oui) desservir les zones d’activité économique aux bons horaires.
Si encore le Tram évitait la voiture…même pas. Il est surtout une mode qui coûte cher !
Yves Quemeneur