Pour un Français moyen, dont l’empreinte carbone est de 10,2 tonnes de CO2, aller au-delà des réductions symboliques de son empreinte est difficile. Nos modes de vie sont liés à des pratiques sociales complexes. Le temps, l’argent, sa propre identité, les valeurs, les désirs et statuts peuvent tous être en jeu.
« Cette méthode a été créée il y a 12 ans en Grande-Bretagne par un ingénieur et une psychologue » explique Pascale Morer qui avec sa collègue Christelle Bion va jouer un rôle de facilitatrice lors des séances qui vont avoir lieu sur les Portes du Haut-Doubs. « Ces ateliers participatifs combinent données factuelles, discussions de groupe, exercices et jeux. Quatre thématiques seront abordées : énergie à la maison, mobilité, alimentation et eau, consommations et déchets. « Le tout est riche de perspectives optimistes et permet une réduction concrète de l’empreinte carbone de chacun. Notre rôle est d’analyser leurs réactions personnelles face à la réduction des émissions, y compris les valeurs et les émotions » poursuit-elle. Afin d’être efficaces et suivies d’effets, ces conversations Carbone doivent selon les organisatrices aboutir au renoncement volontaire à un certain mode de vie, de façon à inscrire le changement dans la durée ». Il est nécessaire de faire face au changement climatique « sans devenir dingue mais en se faisant plaisir, de se sentir plus à l’aise et moins angoissés à l’idée de parler du changement climatique et de la réduction des émissions ».
Informations et inscription : pascale.morer@gmail.com ou 06 64 26 62 03