L’humeur d’Yves Quemeneur : le manque d’ambition sportive

769
Eric Delabrousse, candidat déclaré à la Mairie de Besançon. Le Professeur de médecine est également délégué départemental d'Horizons, le parti politique d'Edouard Philippe ©YQ

Eric Delabrousse poursuit son long chemin vers la mairie de Besançon. Le Professeur de Médecine et radiologue au CHU de Besançon est, depuis un an, le délégué départemental d’Horizons, le parti politique d’Edouard Philippe. Celui qui ne cache pas ses ambitions municipales, avait convié ses afficionados à un apéritif-débat chez « Tana Calda » une pizzeria de Châtillon-le-Duc, histoire de mélanger les ingrédients goûteux d’une future campagne électorale.

Ils étaient une bonne vingtaine, surtout des « entre-soi ». Un profil plutôt d’intellectuels, universitaires, de cadres et de chefs d’entreprise, également au service de l’ambition présidentielle du Maire du Havre et ancien Premier Ministre d’Emmanuel Macron. Le sport était au programme de cette soirée bisontine. Sport amateur et clubs « clientélistes » ou sports professionnels aux budgets pharaoniques, les participants étaient divisés sur le sujet. S’ils considèrent tous l’importance du sport amateur, comme vecteur de l’émancipation des jeunes en particulier, ils sont circonspects sur le sport de haut niveau et le sport professionnel qui nécessitent des moyens financiers importants pour faire venir les pointures.

Il en va du sport comme de l’économie. On ne peut pas attirer les pépites en vantant simplement le Trail des forts ou des équipes de Handball qui peinent à atteindre l’élite. Question équipement, Eric Delabrousse n’est pas partisan de la construction d’un vélodrome à Besançon mais s’interroge sur une infrastructure multimodale alliant culture, musique, sport et événements, investissement qui manque à Besançon. Un participant a évoqué le e-sport comme vecteur d’attractivité du sport à Besançon. Le débat a surtout divisé les générations !

Au final, il manque chez tous les prétendants à la mairie de Besançon (ceux que l’on connaît…et les autres) une vision à long terme. Ils proposent des moyens (voitures…ou vélos), sans trop savoir ce que sera Besançon en 2040 !

Yves Quemeneur