Un club de plongée né en 2000
Il fallait trouver un nouvel espace de stockage d’un matériel toujours plus performant. Le site de la rue de Trépillot n’était plus adapté même si il était proche du terrain de jeu des plongeuses et plongeurs à la piscine Mallarmé.
Une trentaine de bénévoles se sont relayés pendant plusieurs mois pour installer un bâtiment mis à la disposition du club par le service des Sports de la Ville de Besançon.
137 adhérents et une trentaine d’encadrants
« La Méduse » est l’un des clubs de plongée de l’agglomération bisontine. Affilié à la FFESSM (Fédération Française d’Etudes et de Sports Sous-Marins), il est présidé par Isabelle Maquin.
Le club est surtout composé d’adultes (35-45 ans) dont une quarantaine de femmes.
L’activité de plongée avec bouteilles est complétée par les exercices de nage avec palmes et d’une section d’apnée. Cette activité, rendue célèbre par le film « Le Grand Bleu » concilie l’entraînement sportif et le yoga. Apprendre à ne pas respirer sous l’eau exige en effet une très grande concentration.
Le club permet à ses membres de s’entraîner à la plongée tous les lundis soir de 20h30 à 22h et les dimanches matin à la piscine Mallarmé. Les membres se rendent aussi régulièrement pour plonger dans le lac de Neuchâtel, « un lac clair et particulièrement riche en biodiversité », un lieu idéal pour les pratiquants. La « Méduse » organise également des voyages au bord de la mer, en Méditerranée.
Un sport accessible à tous
Le coût annuel d’adhésion au club est de 160€. Il inclut la licence à la Fédération. « Un certificat médical est obligatoire même si ce sport n’est pas considéré comme dangereux », souligne Isabelle Maquin. Dans une première étape, les plongeurs et plongeuses utilisent le matériel et les équipements du club. L’achat d’un équipement de base s’élève à environ 1 000 à 1 500€.
Présente à l’inauguration, Anne Vignot la Maire de Besançon, reconnaît le courage des adhérents de ce club pour plonger dans les eaux froides du lac de Neuchâtel. En aparté, un membre a ajouté « l’eau de la piscine Mallarmé n’est pas chaude non plus… ! » Anne Vignot ne jure que par la Méditerranée, justement à cause de la chaleur de l’eau…comme quoi il y a aussi du bon dans le réchauffement climatique !