Le 17 mai 1990, l’Organisation mondiale de la Santé retirait l’homosexualité de la liste des maladies mentales. Depuis, pas mal de chemin a été parcouru en France, dont le mariage pour tous en 2013. Des nombreux actes anti-LGBT+ sont encore commis dans le pays, à l’instar des agressions au parc Micaud à l’été 2023.
Marche militante le 18 mai
« On fait toujours des événements autour du 17 mai grâce à ce collectif d’associations. La marche sera le samedi 18 mai », précise Stéphanie Barbot, présidente de Nouvel Esprit. L’an dernier, 1100 personnes avaient participé à la marche militante de Besançon. « Cette année, on espère être 1500 ! Il faut se battre pour conserver nos droits. Tout ce pour quoi on se bat pourrait nous être retiré, en fonction de qui passe au gouvernement. Rien n’est jamais acquis ! », ajoute-t-elle. « Pour montrer que l’on existe, participer à ces manifestations a du sens », surenchérit Bruno, jeune Bisontin.
Parmi les autres événements proposés, une exposition baptisée « On est, comme on est » sera visible du 6 au 30 mai au Foyer de jeunes travailleurs Les Oiseaux. Le 17 mai, un événement militant et festif aura aussi lieu au centre-ville. Un film (Silent Love) sera également projeté le 23 mai au Petit Kursaal dans le cadre d’un ciné-débat. D’après une étude publiée par Ipsos l’an dernier, 10% des Français s’identifient comme LGBT+.