Besançon. Un campus attractif pour plus de vitalité

Le 16 octobre 2024, Anne Vignot Présidente de Grand Besançon Métropole, Benoît Vuillemin, Vice-président en charge de l’enseignement supérieur et du tourisme et Sébastien Coudry, Conseiller communautaire délégué à la Vie étudiante, ont fait le point à mi-chemin de la réhabilitation des campus universitaires de Besançon, une ville-campus attractive selon le communiqué de presse.

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Forger les compétences de demain

« L’enseignement supérieur et la Recherche sont des éléments structurants de l’attractivité de notre territoire » a rappelé Anne Vignot. « Les étudiants qui viennent apprendre à Besançon, français ou étrangers sont une facteur de notre croissance démographique ». C’est pour cela que Grand Besançon Métropole a engagé 18 millions d’euros sur la période 2018-2027 pour consolider une écosystème de formation et de recherche de haut niveau.

Dans ce partenariat public/privé, 80 millions d’euros ont été investi dans la rénovation des campus de la ville dont une grande partie des opérations ont été prises en charge par GBM en tant que maître d’ouvrage. La Région Bourgogne Franche-Comté y a participé à hauteur de 33 millions.

Le 16 octobre 2024, Benoît Vuillemin vice-président de GBM en charge de l’enseignement supérieur, de la recherche et du tourisme, Anne Vignot Présidente de GBM et Sébastien Coudry, conseiller communautaire délégué à la vie étudiante, ont déroulé l’état d’avancement des trois campus bisontins et leur capacité à attirer l’excellence scientifique ©YQ

« Ces nouvelles infrastructures, modernes, durables et attractives répondent aux besoins et attentes des étudiants et des enseignants-chercheurs en matière de pédagogie innovante et de capacités de recherche sur les trois campus », argumente Grand Besançon. C’est ainsi que l’Académie des Sciences a récemment récompensé Annie Robin, pour ses travaux en astronomie.

Les campus sont également des lieux de vie et de sociabilité contribuant à l’attractivité de tout le territoire. 2 millions d’euros ont été consacrés par GBM à la réhabilitation ou la construction de résidences étudiantes du CROUS, permettant une offre accessible et qualitative.

Faire rêver la jeunesse étudiante

Pluridisciplinaires, les trois campus bisontins et les laboratoires de recherche sont riches d’un passé industriel et d’une tradition technique d’excellence. GBM soutient tous les maillons de la chaîne de l’innovation.

Les projets où chercheurs et entreprises collaborent, les pôles de compétitivité, les incubateurs et autres clusters sont autant d’initiatives pour maintenir la jeunesse à Besançon et garantir à la capitale comtoise un développement économique durable et raisonné.

Besançon campus, un passeport pour l’avenir

25 000 étudiants fréquentent les trois campus structurants : Bouloie-Temis (8 000 étudiants), Temis-Santé (6 000 étudiants) et le campus de centre-ville consacré aux sciences humaines et sociales (4 500 étudiants).

2 600 étudiants étrangers et 3 500 stagiaires du CLA complètent le 2ème site universitaire régional.

23 laboratoires de recherche publique (CNRS – Inserm) sont une force de frappe scientifique dans les domaines d’excellence comme les nanotechnologies, le développement des médicaments du futur ou pour répondre aux enjeux environnementaux.

Malgré une carte de formations supérieures très large et attractive, Besançon souffre encore du départ de certains étudiants en fin de 1er cycle et surtout au niveau des doctorants (3ème cycle). L’investissement dans la réhabilitation des campus, l’amélioration du confort et des outils technologiques dans les laboratoires de recherche, l’arrivée d’enseignants-chercheurs de haut niveau et la qualité de vie dans la région sont des atouts pour conserver les étudiants tout au long de leur cursus et pour attirer de nouveaux étudiants venus d’autres régions. C’est aussi la garantie de l’essor démographique au-delà de la période estudiantine.

Il restera à rendre au territoire de Besançon sa force industrielle dans les technologies de pointe, attirer de nouvelles entreprises, des emplois durables et créateurs de richesse. C’est là affaire politique plus que scientifique !

Yves Quemeneur