Grand Besançon. Une restauration collective saine et durable

Le 27 novembre, trois Resto U’ du Crous Bourgogne Franche-Comté (Canot, Mégevand et Petit Bouloie), 3 collectivités, la CCI Saône-Doubs et l’ENILEA ont pris des engagements pour améliorer les repas proposés et servis dans leurs restaurants.

385
Les trois chefs de cuisine des Resto U' de Canot, Petit Bouloie et Mégevand ont reçu le label Mon Restau Responsable® en présence de Murielle Baldy, la directrice régionale du Crous et de Françoise Presse, conseillère communautaire de Grand Besançon en charge de l'agriculture et de l'alimentation ©Crous BFC
Mon Restau responsable®

La démarche nationale éco-responsable créée par la Fondation pour la Nature et l’Homme, mobilise déjà plus de 1 900 restaurants collectifs à travers la France et incarne un véritable moteur pour une alimentation plus saine et durable. Grâce à cette démarche, 500 000 repas par jour sur le territoire national sont servis.

Les engagements pris par le CROUS, les mairies de Besançon, Byans sur Doubs, Geneuille et Grandfontaine, la CCI Saône-Doubs et l’ENILEA s’intègrent dans le projet alimentaire territorial de Grand Besançon Métropole.

L’agglomération de Grand Besançon mène des actions depuis 20 ans pour développer l’agriculture périurbaine et proposer des circuits courts au travers d’une pépinière maraîchère. Ces actions ont pour but d’améliorer la santé, la qualité de l’alimentation et l’insertion sociale, d’aménager le territoire dans le respect des enjeux énergétiques et écologiques et de favoriser l’emploi et l’économie locale.

4 engagements pris par les trois restaurants universitaires du Crous

Les resto U’ de Canot, Mégevand et Petit Bouloie servent quotidiennement 5 000 repas. Les engagements d’amélioration ont donc un impact direct et important sur la santé et la bonne alimentation des étudiants, un gage supplémentaire de réussite dans leurs études.

Le bien-être des convives

La langue française est riche de ses définitions. En choisissant de parler de « convives » le Crous fait référence à la convivialité d’un repas pris en commun, au-delà du simple besoin physiologique.

Une boîte à idées est créée pour recueillir l’avis des convives, une diététicienne anime des commissions menus avec les étudiants et valide les fiches recettes. Des menus à thème sont proposés.

L’assiette responsable

Il s’agit d’intégrer plus de produits bio et locaux. L’assiette responsable, c’est également des plats végétariens équilibrés et la valorisation du « fait Crous ».

Les éco-gestes

L’organisation de la chaîne alimentaire dans les trois restaurants vise aussi à réduire le gaspillage alimentaire et à améliorer la gestion des bio-déchets.

Un engagement social et territorial

L’objectif est d’impliquer les étudiants convives dans les décisions, leur partager les contraintes d’une cuisine collective et les informer du niveau d’atteinte des objectifs pour une alimentation durable et équitable.

Ce sont ces quatre engagements qu’a mis en avant Murielle Baldi, la directrice générale du Crous BFC « Avec la démarche Mon Restau Responsable®, nous sommes fiers de continuer à développer un modèle de restauration qui allie bien-être, éco-gestes et engagement social pour un impact positif et durable ».

5 000 repas par jour produits par la cuisine centrale de Besançon

La Ville de Besançon va déjà au-delà des dispositions de la loi Egalim. Les producteurs locaux ou régionaux fournissent 37% de la commande de restauration scolaire et 70% des menus répondent à Egalim dont 44% de produits bio.

La Ville souhaite développer de nouvelles recettes sans viande ni poisson associant des légumineuses ou des protéines végétales. La réduction du gaspillage alimentaire fait également partie des objectifs.

Les cantines rurales s’engagent

Byans-sur-le-Doubs, Geneuille et Grandfontaine engagent la démarche Mon Restau Responsable® en association avec leurs fournisseurs de repas (Scop Carte Blanche, l’association Les Francas et Familles rurales). Les objectifs d’une restauration saine et durable s’adaptent à la particularité des jeunes convives dans les écoles rurales tout en respectant les 4 engagements de la démarche.

L’Enilea de Mamirolle et la CCI Saône-Doubs s’intègrent dans la démarche avec des objectifs en termes de réduction du bruit pour plus de confort des convives, du développement des plats végétariens et de la diminution des contenants pour éviter le gaspillage…

Améliorer la qualité de l’alimentation, privilégier les circuits locaux, limiter le gaspillage alimentaire, assurer la traçabilité des aliments et valoriser les déchets. Ce sont des objectifs louables. Quant à limiter, voire supprimer les protéines animales « pour sauver la planète », L’être humain est omnivore..c’est ainsi qu’il a vu le jour il y a 300 000 ans. Trop de viande ou pas de viande ? En toute chose l’excès est mauvais !

Yves Quemeneur