Rassurer les parents
Réalisés de façon aléatoire, ces contrôles ont un double but : rassurer les parents inquiets des rixes et coups de couteau qui font la une des chaînes d’information continue et dissuader les jeunes de venir au lycée avec un objet pouvant servir d’arme, et notamment des couteaux.
Contrôles effectués dans un cadre légal
Les policiers et gendarmes interviennent toujours sur réquisition du Procureur de la République. « Le contenu d’un sac personnel ne peut pas être contrôlé sans cette réquisition » précise la commissaire en charge de la sécurité publique.
Le colonel Lionel James commandant le groupement de gendarmerie du Doubs était présent, pour démontrer que ces contrôles sont effectués sur l’ensemble du territoire et notamment dans les zones rurales.
Jennifer Rousselle, la nouvelle Directrice de Cabinet du préfet du Doubs et Nathalie Albert-Moretti, rectrice de l’Académie de Besançon étaient également présentes, une façon d’affirmer la volonté des pouvoirs publics à lutter contre les violences dans les établissements scolaires.
Les équipes mobiles de sécurité
Les forces de l’ordre présentes ce matin au lycée Condé étaient assistés par des personnels des équipes mobiles de sécurité du rectorat.
Ces personnels du rectorat interviennent dans l’ensemble des établissements scolaires (1er et 2nd degré, publics et privés sous contrat), sous l’autorité de la rectrice et en partenariat avec les services de l’Etat.
Les personnels de l’équipe mobile de sécurité se déploient dans les structures scolaires pour assurer la protection des élèves et des personnels lors de périodes de tension supposées ou avérées. Leurs interventions sont réalisées principalement à la demande du chef d’établissement.
Un contrôle « bon enfant »
L’opération menée ce jeudi 17 avril s’est déroulée sans heurts et avec la collaboration des élèves. Dans leur très grande majorité, ils sont également rassurés par ce type d’opération qui assure leur protection, dans et aux abords des lycées.
Une action quotidienne des services de police et de gendarmerie
Il ne s’agissait pas d’une opération de contrôle « one shot ». Des contrôles similaires se déroulement chaque semaine de façon aléatoire dans tous les établissements du département, autant en zone rurale qu’en ville.
