Gilley. Les fèves à l’effigie de Renaud ont permis de verser 3000€ à deux associations

En janvier dernier, Xavier Magnin-Feysot, boulanger du Fournil Saugeais, a décidé de confectionner une collection de fèves rendant hommage aux 50 ans de carrière du chanteur Renaud. L’opération a eu un succès impensable à travers toute la France et ailleurs. Les bénéfices ont été reversés ce 26 juin aux associations Bastian, l’envie de notre champion et Association Guerrier Mitochondrial.

178
Mélina et ses parents représentaient Association Guerrier Mitochondrial
Mélina et ses parents représentaient AGM. Adeline, maman de Bastian, représentait Bastian, l'envie de notre champion ©DR

En démarrant l’aventure, Xavier Magnin-Feysot était loin de mesurer le succès incroyable de ces fèves rendant hommage à Renaud. Depuis plusieurs années, la boulangerie Au Fournil Saugeais à Gilley élabore une collection de fèves pour l’Épiphanie. Pour 2025, ce fan du chanteur au bandana rouge, décide de dédier la nouvelle collection aux 50 ans de carrière de l’artiste. C’était sans compter sur l’engouement des fans. Au total, 135 coffrets collector avec une lettre R métallique rouge en relief ont été vendus partout en France et à l’étranger. 


Deux chèques de 1500€

« Je ne voulais pas profiter des fèves de Renaud mais plutôt aider des associations dans le besoin », souligne Xavier Magnin-Feysot. Si bien que deux chèques de 1500€ ont été versés à Bastian, l’envie de notre champion qui récolte des fonds pour subventionner du matériel, participer à la rééducation et mettre en évidence les difficultés rencontrées par les parents d’enfants avec un handicap. La deuxième association concernée est AGM (Association Guerrier Mitochondrial). « Ils étaient très contents et surpris par ce beau montant ». Une aventure que tous ne sont pas prêts d’oublier. Il reste encore quelques coffrets à délivrer. Un projet qui a demandé beaucoup de travail de logistique tant sur l’emballage, le référencement ainsi que le suivi des livraisons. Xavier Magnin-Feysot a pu compter sur les vendeurs de la boulangerie, les stagiaires et ses proches qui se sont consacrés à l’envoi des coffrets sur trois après-midi entiers. La collection de l’année prochaine ? Quelque chose de plus simple sans doute. « C’était unique, on ne va pas refaire, ça demande beaucoup de travail »