
Peu savent que le créateur d’Astérix (avec Albert Uderzo) était d’origine polonaise, qu’il a passé son enfance en Argentine avant de déménager à New-York où il imaginera avec Morris, le personnage de Lucky Luke. Puis le Petit Nicolas, Iznogoud et Astérix ont fait passer René Goscinny à la postérité, devenant une référence pour des générations d’auteurs de BD…et pas seulement !

Sa vie et son œuvre donnaient donc l’occasion à Anne Goscinny de proposer pièges orthographiques et découverte d’un vocabulaire parfois étrange.

Les Bretons n’auront pas eu de difficulté à écrire « chinchard » le poisson pas très frais vendu par Ordralphabétix. Il fallait connaître la Pampa pour y découvrir les « gauchos » dont la prononciation pouvait tromper. Les amateurs de la mode vestimentaire du Moyen Orient auront écrit correctement le turban d’Iznogoud « vert réséda » et finalement pratiqué les banquets pour orthographier les « agapes fraternelles » du village d’Astérix.
On se souvient du « Voyage en Patagonie » proposé par Bérangère Cournut en 2024 ou de « Citadelle m’était contée » un texte inventé par Sorj Chalandon en 2019. La langue française est riche de 35 000 mots. Nous n’en utilisons qu’environ 5 000 et 10% de la population n’en maîtrise que 400. La dictée du festival littéraire de Besançon est un bon rappel de cette richesse qui permet d’échanger sans se disputer… un précepte particulièrement d’actualité !