Au sein de son équipe de campagne, Laurent Petit s’appuie sur plusieurs visages déjà investis dans la vie politique locale. On retrouve notamment Françoise Henriet, actuelle adjointe en charge de l’Éducation et du CCAS, Ingrid Sauvageot, conseillère municipale à Doubs ou encore Sylvie Barthe, ancienne adjointe durant trois mandats entre 2001 et 2020. « Pour le reste, ce sont des habitants issus de la société civile et souhaitant s’investir pour notre commune », précise la tête de liste de « L’Avenir s’écrit avec Doubs ».
Le candidat et son équipe ont dû attendre les dernières heures avant cette première conférence de presse pour connaître le nombre final de colistiers nécessaires. Avec 3 413 habitants à Doubs, chiffre validé par l’Insee, ils seront finalement 25 à accompagner Laurent Petit. « La loi demande 23 noms et en autorise deux supplémentaires. Tout est dit, ou presque, dans le nom de notre liste : nous regardons l’avenir sans oublier le passé. Nous l’écrivons avec les habitants, par des échanges et une meilleure communication, et nous voulons le faire à Doubs, sans oublier la CCGP, qui sera au cœur de notre campagne », poursuit Laurent Petit.
Logement, communication et social
Parmi les grands projets portés par « L’Avenir s’écrit avec Doubs », la question du logement figure en bonne place. « Nous avons quelques dents creuses, mais il faut veiller au respect de notre plan local d’urbanisme (PLU), car on constate une densification sur les mêmes espaces. Il faut une urbanisation raisonnée et raisonnable, qui réponde également aux besoins de notre population. 70 % des habitants de la CCGP sont éligibles à un logement social », précise le candidat.
Un plan communal de sécurité routière pourrait être engagé rapidement en cas de victoire en mars prochain, tout comme la mise en place d’une communication numérique « plus efficace », ajoute Françoise Henriet. « Nous pensons que notre site internet peut être amélioré et qu’un soutien aux associations et aux initiatives locales est nécessaire », enchaîne l’adjointe, qui souhaite également conserver ses responsabilités autour de l’enfance, de l’éducation et du lien intergénérationnel. « Avec une telle compétence au niveau local, nous avons une forte proximité et une réponse rapide. Maintenir une continuité sur ces sujets est essentiel ». La construction d’un espace partagé par toutes les génération est aussi évoqué. Autre impératif, la construction d’une salle omnisports, capable d’accueillir un secteur associatif dynamique et diversifiée. « Elle serait construite près du stade, dans un secteur déjà dédié au sport », glisse Laurent Petit.
Si l’équipe écarte d’emblée l’hypothèse d’une fusion entre Pontarlier et Doubs, elle ne ferme pas la porte à une gouvernance partagée à l’échelle du Grand Pontarlier (CCGP). « Le maire de Pontarlier n’a pas forcément vocation à être le président de la CCGP. Plusieurs élus locaux partagent cet avis. Il y a tellement de compétences importantes au niveau intercommunal que la question peut se poser et nous devons le porter pendant cette campagne », souligne Laurent Petit, également conseiller communautaire.
Une rencontre publique est d’ores et déjà prévue le 13 mars, deux jours avant le premier tour des élections. D’autres déambulations sur le terrain, « par petits groupes », sont programmées afin de rencontrer les habitants et de recueillir leurs attentes. En attendant, une adresse mail est mise à disposition : lavenirsecritavecdoubs@gmail.c
