« Le sujet d’une peinture, ce n’est pas le sujet »
Le peintre de 68 ans, né à Rochejean dans le Doubs, explore les territoires de l’intime, de l’existentiel. Son œuvre transforme forêts et cours d’eau ou encore les herbes hautes. Il aborde le thème de la nature sans s’attacher à une représentation réaliste.
La rétrospective qui lui était consacrée à la Saline Royale d’Arc-et-Senans en 2022 s’inscrivait parfaitement dans l’inauguration du Cercle immense, comme un aboutissement de l’œuvre de Claude-Nicolas Ledoux.
A cette occasion, Hubert Tassy le directeur de la Saline Royale avait célébré l’œuvre et la vie de Charles Belle par ces mots « Charles Belle nous touche au cœur. Ce moment créatif envoûte les spectateurs où se peint…la lumière des origines… »
Documentaire et fiction, le film de François Royet sera diffusé à Besançon et Pontarlier
« Au-delà des silences » n’est pas un portrait filmé de Charles Belle. François Royet a suivi le peintre pendant 16 ans, au fil de ses créations pour en interroger leur élaboration. Le cinéaste met en avant l’engagement et la constance du travail de l’artiste, partie intégrante de sa vie d’être humain.
François Royet a réalisé de nombreux courts métrages sur le travail artistique dont celui de Jean Daligault, jeune prêtre déporté à Auschwitz, qui va créer dans cet univers d’horreur et de dénuement, des peintures incroyables.
Le réalisateur de 62 ans, né à Pontarlier, va également suivre avec sa caméra le travail de Claude Monet à Belle-ile-en-mer ou encore une ébauche d’un long métrage sur la tourmente de Gustave Courbet.
Le film sur l’œuvre de Charles Belle « Au-delà des silences » a été diffusé en avril dernier dans le cadre somptueux du Louvre, lors des Journées Internationales du Film sur l’Art.
Le 28 août 2024, il sera projeté au cinéma Victor Hugo à Besançon et le 20 septembre à 20h30 au cinéma Olympia de Pontarlier. Cette séance sera suivie d’une rencontre avec Charles Belle et François Royet.