Aurélien Pradié était à Besançon ce lundi 28 novembre

Le troisième homme à la conquête du parti « Les Républicains » terminait un tour de France de 66 villes. Le député du Lot est le plus jeune des prétendants au vieux parti gaulliste mais pas le moins expérimenté.

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Aurélien Pradié a été accueilli à Besançon par le Sénateur Jacques Grosperrin. Conférence de presse suivie d'une réunion publique à la Brasserie Clemenceau ©YQ
Des candidats de la France périphérique

Bruno Retailleau est fortement ancré dans sa Vendée natale, Eric Ciotti a l’accent et la faconde des Niçois. Aurélien Pradié est, quant à lui, natif du Lot. Même à l’Assemblée ou au Sénat, les trois candidats à la tête du parti « Républicains » n’oublient pas leurs racines et leur terroir.

« Je suis le plus diplômé des trois » ironise Aurélien Pradié

L’homme de 37 ans fut élu conseiller général du Lot à l’âge de 21 ans. Une performance dans un territoire historiquement à gauche « J’ai gagné contre un socialiste qui fut mon instituteur à l’école primaire ». Aurélien Pradié grave dans le marbre son diplôme de Maire de Labastide-Murat pendant près de 4 ans avant de ravir à la gauche le siège de député de la 1ère circonscription du Lot. « Je suis le seul candidat à avoir été Maire ».

Face à deux concurrents issus de SciencesPo Paris, Aurélien Pradié a le parcours scolaire de millions de français, une façon de « montrer le chemin d’une droite populaire ».

Un mental de combattant

Aurélien Pradié ne s’en cache pas « depuis 10 ans nous perdons toutes les élections. Il est temps de changer de paradigme politique ». Jeune mais déjà expérimenté, il souhaite que son parti passe le flambeau aux nouvelles générations. « Face à Jordan Bardella, Gabriel Attal ou Mathilde Panot, j’ai un mental de combattant ».

Retraite, immigration…une voix différente

Sur la retraite, Aurélien Pradié ne souhaite pas changer l’âge légal de départ à la retraite « Je pense à mon jeune frère boulanger. Je n’ai pas envie de le voir se casser le dos jusqu’à 65 ans… ». Sur la crise migratoire, il milite pour un développement du continent africain qui aura bientôt 2,5 milliards d’habitants « Au Niger, ¼ de la population n’a pas accès à l’eau ». Opposé à l’éolien, le député du Lot met l’accent sur l’eau pour « ne plus la gaspiller, utiliser les eaux usées dans l’agriculture et relancer l’hydroélectricité ».

Il ne craint pas de se revendiquer Gaulliste et conclut « je ne suis pas un faux-cul »  reprenant les propos de Charles Pasqua ! Résultat du vote des militants LR le 4 ou le 11 décembre.

Yves Quemeneur