Un millésime qui fera oublier les deux dernières années
Durant la période de crise sanitaire, la Ville de Besançon avait réduit ses manifestations et autres événements festifs. Le « vin des collines de Besançon » était stocké dans les caves municipales. La récolte 2023 a donc servi à produire un parfait jus de raison.
L’année 2024 et ses périodes de gel, de grêle et de pluie avait impacté fortement la quantité et la qualité du vin de Velotte.
2 500 bouteilles / an
Le cru 2025 renoue avec la qualité. Géraud Frémont et Johnny Magnenet (le monsieur Nature de la Ville de Besançon) étaient satisfaits des grappes récoltées sur le coteau de Velotte. Les vins d’honneur et festivités de Besançon seront à nouveau arrosés de Trousseau, de Pinot Noir et de Chardonnay…à consommer avec modération.
Une vigne plantée en 2010
Sa première récolte confidentielle date de 2013. En 2015, la vigne municipale est labellisée « bio ». La vigne de 30 ares bénéficie d’un bon ensoleillement et d’une bonne humidité sur un coteau de faible pente en terre argilo-calcaire à proximité du Doubs.
Réflexion sur l’extension des parcelles
Puisque la période électorale et son lot de promesses commence, pourquoi ne pas imaginer la plantation de nouveaux ceps sur des parcelles à confier à des viticulteurs indépendants ?
Johnny Magnenet, en expert, pourrait l’imaginer mais « l’investissement de la Ville serait conséquent sans parler de la difficulté à trouver des exploitants prêts à travailler 5 ans avant d’avoir le début d’un retour d’investissement ».
Retour à l’histoire de la vigne bisontine
Au début du XIXème siècle, les vignes à Besançon couvraient 16 500 hectares. Le vignoble bisontin était réputé depuis l’époque gallo-romaine et s’est développé au XVIème siècle sous l’autorité du Parlement de Besançon, avec des crus réputés comme « le clos de Battant », « les hautes-costes de Ragot » ou « Bregille ». A l’époque, 15% du territoire communal est planté de vignes. « Le vignoble des messieurs » devient après la révolution « le vignoble des bourgeois », véritable âge d’or de la viticulture bisontine. Le mildiou et le phylloxéra vont dévaster tout le vignoble à la fin du XIXème siècle marquant la fin du vignoble bisontin.